Semaine 6 ( 416 km - 1359 km ) Équateur
Lundi 01-02-2010 Dimanche 07-02-2010
P : Après une nuit horriblement chaude et désagréable, nous prenons le ptit dej traditionnel. Et prenons " la ruta del sol" direction Canoa ! Petit village de côte par excellence !! Notre hostal une petite auberge en bord de plage avec balcon donnant sur l´océan ( svp !! ). Village fort sympathique mais très mort ( Hors saison oblige)! Nous y resterons une nuit, le temps de re gouter à l´océan si chaud et ses vagues impressionnantes !! Après quoi nous reprenons la route en direction de Crucita. Petite ville de pêcheur où nous passerons également une nuit avant de continuer vers Puerto Lopez !! La ruta del sol est vraiment fantastique !! Très belle et remplie de virage, et de relief avec une vue magnifique sur l´océan et ses collines bourrer de bananiers !! Un pur plaisir de "rider" !! Seul absent c´est le soleil !! En ce moment, c´est la saison des pluies en Équateur... et le soleil se fait vraiment timide ces derniers jours !!
Arrivée à Puerto Lopez, on commence la traditionnel recherche d´hostal bon marchés. Et déposons toutes nos affaires, dans une chouette petit hostal en bord de mer ! Il faut savoir que nous avons une sorte de "code" ( référence à notre cher Dexter :-) pour la sélection des hostals !! Premièrement le prix !! Au moins au mieux ( évidemment) ! Ensuite ce sont nos chères motos !! Il leur faut un abris sur pour la nuit ! Et finalement un confort minimum ... Par confort je veux dire au moins un toit :-) !! Nous y resterons deux jours ! Le temps de profiter de la plage, de quelques virées avec les bikes, et un essai foireux ou deux de filmage en moto.
Vendredi, c´est le départ pour Montañita ! Ville de perdition par excellence ! Lieu mondialement connu pour le surf, la drogue et la fête !! La différence par rapport aux autres villes de la côte est frappante ! Montañita est plein de monde !! Beaucoup de gringos, d´Argentins et autres nationalités ! Les rues sont remplies de bars, de restos et autres échoppes ! Une ambiance général de débauches ! C´est donc avec un peu de mal que nous trouvons finalement notre hostal ( Tjs en suivant le code) ! Pas trop cher et très ... comment dire ... exotique ! Le temps de déballer notre bardaff et zouuu direction la plage !! Les vagues sont géantes !! Je m suis essayer au surf ... sans planche et franchement, c est méga dangereux :-) J ai vraiment failli crever ! J rigole même pas... Jme suis fait entrainer pendant facile 100 M ( j exagère bien sur). Vague de fous !
Après toutes ces émotions, la pilsener s'impose et ainsi qu'une bonne cigarette!! Ici je fume beaucoup moins !! Et après avoir tenter les " lark " ( cigarettes locales) j ai commencé un ptit mal de gorge pas très sympathique. Je suis donc au malboro c est un peu plus cher, mais comme j´aime bien dire ! " La santé n´a pas de prix :-) "
Plus tard dans la soirée quelques Pilsener et autres cocktails bien hardcore et nous voila parti pour une nuit de folie !! Ville de fous furieux ! Non mais vraiment !
Le lendemain on décide de se taper une bonne journée de ride !! Nous partons donc assez tôt et prenons la route direction de Babahoyo !! Une ville au nord de Gayaquil ( + ou - 400 km de Montañita) nous avons choisis cette ville pour faire notre entretien gratuit (Premier 1,000 KM), sous une pluie torrentielle et avec prudence nous parcourons les km à bon train ! La nuit presque tombée, et Babahoyo un peu trop loin, nous larguons les amarres à Yaguachi ( erreur :-), petite ville que j´aime appeler " The Mad Max city ". C´est vraiment le genre de ptite ville entre deux grandes villes, sans grand intérêts, avec des motos partout et un aspect très ... vieux et abimer !!! On a le choix entre deux hôtels ... Lorsque la gentille dame me montre ma chambre, ou plutôt ma cellule, je ne "tilt" pas tout de suite ! Ma cellule est dépourvu de fenêtres ... La douche m´avais plus été utiliser depuis le tournage de Mad Max et mon lit est en pierre :-) ! Avec le recul, cela me fait beaucoup rire !! Mais j´vous assure que j´ai passer la plus mauvaise nuit de ma vie ! Vers 2 h du mat un crie strident se répète dans l´hôtel et j´ai vraiment cru qu´on grattait a ma porte ... Vieux stress !!
Arrivée à Puerto Lopez, on commence la traditionnel recherche d´hostal bon marchés. Et déposons toutes nos affaires, dans une chouette petit hostal en bord de mer ! Il faut savoir que nous avons une sorte de "code" ( référence à notre cher Dexter :-) pour la sélection des hostals !! Premièrement le prix !! Au moins au mieux ( évidemment) ! Ensuite ce sont nos chères motos !! Il leur faut un abris sur pour la nuit ! Et finalement un confort minimum ... Par confort je veux dire au moins un toit :-) !! Nous y resterons deux jours ! Le temps de profiter de la plage, de quelques virées avec les bikes, et un essai foireux ou deux de filmage en moto.
Vendredi, c´est le départ pour Montañita ! Ville de perdition par excellence ! Lieu mondialement connu pour le surf, la drogue et la fête !! La différence par rapport aux autres villes de la côte est frappante ! Montañita est plein de monde !! Beaucoup de gringos, d´Argentins et autres nationalités ! Les rues sont remplies de bars, de restos et autres échoppes ! Une ambiance général de débauches ! C´est donc avec un peu de mal que nous trouvons finalement notre hostal ( Tjs en suivant le code) ! Pas trop cher et très ... comment dire ... exotique ! Le temps de déballer notre bardaff et zouuu direction la plage !! Les vagues sont géantes !! Je m suis essayer au surf ... sans planche et franchement, c est méga dangereux :-) J ai vraiment failli crever ! J rigole même pas... Jme suis fait entrainer pendant facile 100 M ( j exagère bien sur). Vague de fous !
Après toutes ces émotions, la pilsener s'impose et ainsi qu'une bonne cigarette!! Ici je fume beaucoup moins !! Et après avoir tenter les " lark " ( cigarettes locales) j ai commencé un ptit mal de gorge pas très sympathique. Je suis donc au malboro c est un peu plus cher, mais comme j´aime bien dire ! " La santé n´a pas de prix :-) "
Plus tard dans la soirée quelques Pilsener et autres cocktails bien hardcore et nous voila parti pour une nuit de folie !! Ville de fous furieux ! Non mais vraiment !
Le lendemain on décide de se taper une bonne journée de ride !! Nous partons donc assez tôt et prenons la route direction de Babahoyo !! Une ville au nord de Gayaquil ( + ou - 400 km de Montañita) nous avons choisis cette ville pour faire notre entretien gratuit (Premier 1,000 KM), sous une pluie torrentielle et avec prudence nous parcourons les km à bon train ! La nuit presque tombée, et Babahoyo un peu trop loin, nous larguons les amarres à Yaguachi ( erreur :-), petite ville que j´aime appeler " The Mad Max city ". C´est vraiment le genre de ptite ville entre deux grandes villes, sans grand intérêts, avec des motos partout et un aspect très ... vieux et abimer !!! On a le choix entre deux hôtels ... Lorsque la gentille dame me montre ma chambre, ou plutôt ma cellule, je ne "tilt" pas tout de suite ! Ma cellule est dépourvu de fenêtres ... La douche m´avais plus été utiliser depuis le tournage de Mad Max et mon lit est en pierre :-) ! Avec le recul, cela me fait beaucoup rire !! Mais j´vous assure que j´ai passer la plus mauvaise nuit de ma vie ! Vers 2 h du mat un crie strident se répète dans l´hôtel et j´ai vraiment cru qu´on grattait a ma porte ... Vieux stress !!
Nico vient me réveiller à 8h du mat en me disant qu´il venait de passer une nuit atroce et qui voulait partir sur le champs :-) ! Sans hésitations aucune, nous voila partie pour Babahoyo !! Vu la nuit précédente, on se dit que payer un peu plus cher pour un hôtel ne devrait pas être chose interdite. Après un bon marchandage, nous faisons halte dans un hôtel avec conditionnement d´air, télé et tout le confort tant mérité ! Sachant que "my beloved Arsenal " jouait à 11 h du mat contre ces C***ts de Chelsea, je gratte à Nico pour trouver un bar ou n´importe quoi d´autres afin de satisfaire mon manque de football !! C´est chose faite après une bonne demi heure de recherche, je trouve une sorte de banque avec en fond une télé qui montre le match !! Seulement, je déchante très vite ... 2 - 0 pour Chelsea à la fin de la première mi-temps !!! RAF ... Avec mon optimisme légendaire, et Vermaelen qui joue ! Il n´y a aucune raison pour que le score reste comme ca ...
WRONG ! 90 min écoulées 2 - 0 pour Chelsea, deux goals de Drogba(te), classique j ai envie de dire !! J´imagine déjà deux ex-collègues ( Mo + Rikse) se foutre de moi et réinventer le foot à leur sauce !! Et aussi mes trois ptits gunners ( Lio, Alex & Mike) dans le même état que moi, mais à des milliers de km ... Pffff Liverpool mercredi prochain, rien n´est fini !! 9 points c´est rien ! YOU GO GUNNERS !!!!!!!!!!!!!!
Bref, après cette petite page sportive, nous faisons quelques courses importantes pour les motos et direction chambre top confort pour une bonne daube à la télé et une nuit bien méritée !!
WRONG ! 90 min écoulées 2 - 0 pour Chelsea, deux goals de Drogba(te), classique j ai envie de dire !! J´imagine déjà deux ex-collègues ( Mo + Rikse) se foutre de moi et réinventer le foot à leur sauce !! Et aussi mes trois ptits gunners ( Lio, Alex & Mike) dans le même état que moi, mais à des milliers de km ... Pffff Liverpool mercredi prochain, rien n´est fini !! 9 points c´est rien ! YOU GO GUNNERS !!!!!!!!!!!!!!
Bref, après cette petite page sportive, nous faisons quelques courses importantes pour les motos et direction chambre top confort pour une bonne daube à la télé et une nuit bien méritée !!
Semaine 7 ( 1359 km - 2224 km ) Équateur - Pérou
Lundi 08-02-2010 Dimanche 14-02-2010
N : Lundi 8 janvier! Nous voilà donc à Babahoyo (un peu au Nord de Guayaquil). Après avoir dormi comme des princesses ( après la nuit dans le cachot de Yaguachi on aurait même put dormir dans un hôpital désaffecté :) ) nous partons pour l'entretien des motos.
Nous nous dirigeons vers le comandato (chaîne de magasin qui nous a vendu les motos) et un des vendeurs nous emmène vers le garage qui dois nous faire l'entretien.. Après un trajet peu respectueux du code de la route il nous laisse devant un petit garage dans les faubourgs de la ville.. Le mécano nous fait quelque réglage, nous graisse la chaîne et remplace l'huile de moteur.. Pas de bols il n'a que de l'huile artisanale qu'il nous vend 5$.
N'ayant pas trop le choix on accepte!
Nous voila reparti vers le sud! Direction la ville frontalière de Machala, quelques montagnes et beaucoup de bananier plus tard nous voilà arrivé.. Chose assez surprenante pour une ville frontalière, l'endroit s'avère fort sympathique! Nous nous arrêtons dans un hôtel plutôt fancy avec piscine et chambre top confort (encore sans doute traumatisé par notre nuit à Yaguachi) et on décide rester 2 jours pour terminer le blog, se relaxer.. et jouer au Black-Jack!! On a du jouer en tout 4$ avec des vagues de gains et de pertes très aléatoire (surtout pour Pat, plutôt joueur je dois avouer)
Nous en profitons également pour acheter les outils pour la moto; patch pour pneus, clef à molette, et un tas d'autres ustensiles dont je ne connais que vaguement l'usage :)
Mercredi et nous voilà parti pour la frontière Péruvienne, grand test pour nos papiers! Le poste frontalier de sortie de l’Équateur se passe sans soucis, mais par contre l'entrée au Pérou..nous vaudra quelques sueurs froides!
Un des gardes frontaliers me dit que ma plaques n’apparait dans le système international.. Déjà le gars avait plus l'air d'un narco-trafiquant colombien qu'un honnête policier.. il vérifie celle de Pat qui apparemment est enregistrée! impossible, nos plaques se suivent et tout nos papiers sont en ordre.. ça sans l'extorsion de fond a pleins nez. Le gars refuse de nous laisser passer, je lui demande donc dès lors comment on peut régler ce malentendu.. je n'en dirai pas plus mais après transfert de fond rapide et peu discret nous voilà au Pérou :)
Nous nous dirigeons vers le comandato (chaîne de magasin qui nous a vendu les motos) et un des vendeurs nous emmène vers le garage qui dois nous faire l'entretien.. Après un trajet peu respectueux du code de la route il nous laisse devant un petit garage dans les faubourgs de la ville.. Le mécano nous fait quelque réglage, nous graisse la chaîne et remplace l'huile de moteur.. Pas de bols il n'a que de l'huile artisanale qu'il nous vend 5$.
N'ayant pas trop le choix on accepte!
Nous voila reparti vers le sud! Direction la ville frontalière de Machala, quelques montagnes et beaucoup de bananier plus tard nous voilà arrivé.. Chose assez surprenante pour une ville frontalière, l'endroit s'avère fort sympathique! Nous nous arrêtons dans un hôtel plutôt fancy avec piscine et chambre top confort (encore sans doute traumatisé par notre nuit à Yaguachi) et on décide rester 2 jours pour terminer le blog, se relaxer.. et jouer au Black-Jack!! On a du jouer en tout 4$ avec des vagues de gains et de pertes très aléatoire (surtout pour Pat, plutôt joueur je dois avouer)
Nous en profitons également pour acheter les outils pour la moto; patch pour pneus, clef à molette, et un tas d'autres ustensiles dont je ne connais que vaguement l'usage :)
Mercredi et nous voilà parti pour la frontière Péruvienne, grand test pour nos papiers! Le poste frontalier de sortie de l’Équateur se passe sans soucis, mais par contre l'entrée au Pérou..nous vaudra quelques sueurs froides!
Un des gardes frontaliers me dit que ma plaques n’apparait dans le système international.. Déjà le gars avait plus l'air d'un narco-trafiquant colombien qu'un honnête policier.. il vérifie celle de Pat qui apparemment est enregistrée! impossible, nos plaques se suivent et tout nos papiers sont en ordre.. ça sans l'extorsion de fond a pleins nez. Le gars refuse de nous laisser passer, je lui demande donc dès lors comment on peut régler ce malentendu.. je n'en dirai pas plus mais après transfert de fond rapide et peu discret nous voilà au Pérou :)
Route de malade!! A gauche le désert et à droite la mer.. des courbes fantastiques et une route impeccable, voilà qui nous fait vite oublier les tracas frontaliers.
Après une centaine de kilomètres nous arrivons à Mancora, petite ville de surfeurs assez sympathiques mais avec beaucoup de travaux en cours.. nous y resterons 2 nuits dans un hostel assez foireux et bon marché (pour rééquilibré le budget) et rencontrons 2 argentins qui font le même voyage que nous mais en sens inverse. Ils sont parti de Buenos Aires et veulent atteindre le Venezuela avec des motos très similaires aux nôtres...super cool!
Vendredi nous repartons vers le Sud, et la nous nous éloignons de la côte et roulons en pleins désert.. beaucoup de vent et des lignes droite, pas le tracé le plus fascinant pour les motards que nous sommes.. A 16h nous croisons une première grande villes et décidons de continuer car nous étions encore pleins d'énergie.. erreur! Après un contrôle policier, un des hommes en uniforme nous dit que devant nous s’étendant 200 km de désert total! N'ayant pas envie de faire demi-tour nous décidons de nous lancer, après tout no guts no glory :) ! La nuit tombe assez vite mais nous décidons de continuer vu l'état de la route très correcte et l'envie quasi nulle de camper sauvagement dans un désert digne des films de mafia de Las Vegas.
Après de longues heures de routes et beaucoup de vent et de camions nous arrivons à 21h30 à Chiclayo, assez rapidement on trouve un hôtel et après un bon repas on s'endort comme des pierres.
Après une centaine de kilomètres nous arrivons à Mancora, petite ville de surfeurs assez sympathiques mais avec beaucoup de travaux en cours.. nous y resterons 2 nuits dans un hostel assez foireux et bon marché (pour rééquilibré le budget) et rencontrons 2 argentins qui font le même voyage que nous mais en sens inverse. Ils sont parti de Buenos Aires et veulent atteindre le Venezuela avec des motos très similaires aux nôtres...super cool!
Vendredi nous repartons vers le Sud, et la nous nous éloignons de la côte et roulons en pleins désert.. beaucoup de vent et des lignes droite, pas le tracé le plus fascinant pour les motards que nous sommes.. A 16h nous croisons une première grande villes et décidons de continuer car nous étions encore pleins d'énergie.. erreur! Après un contrôle policier, un des hommes en uniforme nous dit que devant nous s’étendant 200 km de désert total! N'ayant pas envie de faire demi-tour nous décidons de nous lancer, après tout no guts no glory :) ! La nuit tombe assez vite mais nous décidons de continuer vu l'état de la route très correcte et l'envie quasi nulle de camper sauvagement dans un désert digne des films de mafia de Las Vegas.
Après de longues heures de routes et beaucoup de vent et de camions nous arrivons à 21h30 à Chiclayo, assez rapidement on trouve un hôtel et après un bon repas on s'endort comme des pierres.
Le lendemain nous partons en début d'après midi vers Trujillo, route inoubliable.. Les motos sont maintenant bien rodée et la région se résume en une série de déserts arides entrecoupés de villes oasis verdoyantes et splendides.
Nous arrivons donc vers 19h à Trujillo et trouvons une auberge de jeunesse très bien aménagée et vraiment pas cher.. dortoir de neuf personne mais il est vide, nous rencontrons une française et un canadien francophone vraiment sympas.. Le soir même on enchaine bière, pisco (alcool fort local) et un vin rouge sucré et horrible.. On terminera la soirée dans un bar qui donne un concert de feu.. hyper rock et pleins d'énergie, soirée niquel!
Le lendemain (dimanche donc) nous prenons les motos et partons pour les vestiges pré-inca de Chan-Chan avec le front francophone (Louise la Française et Mathieu le Canadien) en moto.. Petit musée, grand palace de "sable" (voir photo) et beaucoup de rigolage, les différences linguistiques étant un des sujets les plus amusant.
Par exemple pour dire frigolite, Mathieu dira Styromousse (genre rien à voir exage!) et Louise dira polystyrène.. assez drôle. Deux personnes vraiment cool!
Le soir, direction pour le cyber et la publication de notre blog (enfin!)
Le front francophone
Temple Chan-Chan
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statue ressemblant étrangement à l'oreille cassée (tintin)
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Semaine 8 ( 2224 km -3459 km ) Pérou
Lundi 15-02-2010 Dimanche 21-02-2010
P : En grand manque de virages et de reliefs, nous décidons de faire un ptit détour vers l´Est direction les cols montagneux du Pérou. Après un rapide check-up de la route sur internet, nous partons pour Huaraz (3,100 M). Une ville entourée de montagnes. La route que j´avais checké sur google map ( tjs pas de carte du Pérou.. introuvable bizarrement), m´avait l´air très simple et sans encombres. Nous roulons à bon train toujours en plein désert, et passons Chimbote ainsi que Casma ( le long de la côte). Vers 17h, nous prenons une petite route de montagne vers Huaraz. Le temps se gâte quelque peu, nous revêtons donc notre ensemble de pluie et continuons très prudemment.
Après une bonne heure et un bon mille mètres d´altitude franchis.. Une route barrée nous fait face. Un policier nous annonce que la route est en construction, et qu´elle est ouverte uniquement de 19h à 7 h du matin.. On hésite, hésite encore, retournons la question plusieurs fois, et après des conseils de locaux nous décidons de passer la "nuit", dans ce village ( que je vais appeler " Pueblito") et de se réveiller à 4 heure du matin, afin de pouvoir franchir ce fameux col ! Pueblito étant rempli d´ouvriers travaillant sur la route ( et minuscule), nous ne trouvons qu' une chambre avec un lit ... Quelqu´un devra dormir par terre :-) !! Inutile de préciser qu´après l´infamous Yaguachi, plus rien de pouvait me faire peur.
Après une bonne heure et un bon mille mètres d´altitude franchis.. Une route barrée nous fait face. Un policier nous annonce que la route est en construction, et qu´elle est ouverte uniquement de 19h à 7 h du matin.. On hésite, hésite encore, retournons la question plusieurs fois, et après des conseils de locaux nous décidons de passer la "nuit", dans ce village ( que je vais appeler " Pueblito") et de se réveiller à 4 heure du matin, afin de pouvoir franchir ce fameux col ! Pueblito étant rempli d´ouvriers travaillant sur la route ( et minuscule), nous ne trouvons qu' une chambre avec un lit ... Quelqu´un devra dormir par terre :-) !! Inutile de préciser qu´après l´infamous Yaguachi, plus rien de pouvait me faire peur.
Nous passons donc une courte nuit, et au petit matin nous voila parti. Les ouvriers nous avaient prévenus que la route était certes en terre, mais en bon état. Nous armons les motos et avançons lentement dans une boue plus que glissante. A peine 2 km plus loin nous faisons déjà face à une flaque (marre, rivière ) d´eau quelque peu profonde. Nous la traversons sans encombre et continuons l´ascension impossible... Toujours dans le noir. Une dizaine de kilomètres plus loin ( 2H plus tard), le jour commence à se lever, ce qui rends la visibilités nettement meilleure. Cela dit, la boue (une boue épaisse et profonde) est toujours omniprésente et rends la conduite extrêmement instable. Je suis d´ailleurs tomber deux fois.. Rien de grave, juste mon cligno un peu abimées ( snif ). C´est seulement après 7 h, que nous arrivons au sommet du col ( 4,000 mètres). 7 heures de routes pour 100 km.. Un truc de fous!
Nous apercevons ENFIN Huaraz, nous descendons sur une belle route et mangeons un ptit plat bien traditionnel histoire de récupérer de cette folle aventure. Les motos étant gorgées de boues, nous stoppons à un chouette hostal et prenons la direction du carwash.. Cela dit, la ville était en hystérie la plus complète ! C´est le carnaval, et durant plusieurs jours, tout les habitants se bombardent de ballons à eau.. Et va savoir pourquoi :-), ils ont ce malin plaisir de concentrer leurs frappes sur nous. Et bon, j´aime beaucoup l´esprit mais pendant qu´on roulent c´est un peu dangereux.. Une " bomba de agua" à d´ailleurs déboité la visière du casque de Nico. ( Il avait une de ces veines :-) !!
Après deux nuits sur place, le changement d´huile de moteur des motos accompli (2,000 km oblige). Nous entamons la descente vers la côte. INCROYABLE, une route parfaite rempli de virages, un paysage à couper le souffle. Nous n´arrivons d´ailleurs pas à accomplir plus de 2 km sans s´arrêter pour prendre une photo... Jamais vu rien de tel ! Un pur plaisir de la route et des yeux. Inoubliable !! Ah oui, j´oubliais presque de préciser que par ici, les chiens détestent les motos ... Ils n´hésitent pas une seconde à courir à côté voir devant nous. Complétement timbrés !!!!
Nous apercevons ENFIN Huaraz, nous descendons sur une belle route et mangeons un ptit plat bien traditionnel histoire de récupérer de cette folle aventure. Les motos étant gorgées de boues, nous stoppons à un chouette hostal et prenons la direction du carwash.. Cela dit, la ville était en hystérie la plus complète ! C´est le carnaval, et durant plusieurs jours, tout les habitants se bombardent de ballons à eau.. Et va savoir pourquoi :-), ils ont ce malin plaisir de concentrer leurs frappes sur nous. Et bon, j´aime beaucoup l´esprit mais pendant qu´on roulent c´est un peu dangereux.. Une " bomba de agua" à d´ailleurs déboité la visière du casque de Nico. ( Il avait une de ces veines :-) !!
Après deux nuits sur place, le changement d´huile de moteur des motos accompli (2,000 km oblige). Nous entamons la descente vers la côte. INCROYABLE, une route parfaite rempli de virages, un paysage à couper le souffle. Nous n´arrivons d´ailleurs pas à accomplir plus de 2 km sans s´arrêter pour prendre une photo... Jamais vu rien de tel ! Un pur plaisir de la route et des yeux. Inoubliable !! Ah oui, j´oubliais presque de préciser que par ici, les chiens détestent les motos ... Ils n´hésitent pas une seconde à courir à côté voir devant nous. Complétement timbrés !!!!
Nous nous arrêtons le midi, a mi chemin plus ou moins, pour une bonne truite frittes bières ! Délicieux !! Nous continuons la descente, et nous arrêtons ( une fois de plus), devant une petite rivière. En clair manque de travail :-) , nous nous appliquons à la construction d´un barrage !!
Quelques heures plus tard (8h au total), nous voilà déjà en bas, back on the coast ! Malgré le calvert de l´ascension vers Huaraz, la descente valait toutes les peines endurée. La meilleur route possible, les meilleurs émotions de conduite et un décors hors du commun...
Nous passons la nuit à Barranca ( Carramba pour nous) dans un charmant hostal donnant sur l´océan. Demain Lima...
Le temps de boire un bon café et la route vers Lima s´ouvre à nous ! Je me doutais bien que le trafic de Lima allait être quelque peu chaotique ... Cela dit, je ne m´attendais pas à un tel bordel ! Hyper dangereux ! Si tu roules pas assez vite, on te rentre dedans et ensuite on te klaxonne ! Des barbares ! Jamais vu un truc pareil.. Après 10 min sur le périphérique, nous prenons une sortie pour demander des indications. Un gars très sympa nous explique et nous conseille de prendre garde :-) ! Après à peine 5 min un chauffard coupe la route à Nico et me force à prendre une sortie rien à voir.. Merde, me voilà perdu avec comme unique info, le nom du quartier (Miraflores) dans lesquelles on comptait passer le week end.. Je m´arrête un peu plus loin pour demander le chemin, mais le quartier était vraiment pas rassurant (genre la grosse zone..) Je tourne donc beaucoup en rond, pour finalement trouver la bonne direction !
Je me pose donc sur le rond point le plus connu de Miraflores et sort le talkie walkie histoire de contacter Nico. Seulement, j´avais complètement zappé que son talkie walkie était plat. Malgré ça, je suis persuadé de l´avoir entendu.. " Je lui fixe donc RDV " ou je me trouve et je l´attends là 1h30, et toujours rien.
Un ptit peu saoulé d'attendre je part à la recherche d´un cybercafé où je peux laisser ma moto sous surveillance. Bingo, Nico m´as envoyé 3 mails avec une précision germanique. Je le retrouve sans problème quelques km plus loin. Un bon Mc Do histoire de se raconter nos péripéties, et nous voilà back on track direction un bon Hostal. Nous en trouvons un super bon plein de mondes ! Nous passerons une soirée plus qu´arrosée avec deux Américaines et deux Espagnols. Toutes bonne soirée ! Le lendemain on décide de s´occuper de la visière du casque de Nico ainsi qu´une ptite visite du centre. En bref, Lima est vraiment beau et super cool à part son trafic de dingo ! Je pense vraiment que après ça, Tokyo, Mexico ou encore Hong Kong n´ont qu´à bien se tenir !!
Le lendemain ( dimanche), nous sortons de Lima sans encombres et filons vers Ica. On peut vraiment ressentir que les motos ont grandi ! Ce ne sont plus ces petites adolescentes farouches ! Elles sont désormais robuste, puissante et plus rien ne peut leur faire peur ! Nous traçons donc vers Ica, où nous trouvons toute de suite l´hostal ou Nico avait logé il y a 3 ans.
Je me pose donc sur le rond point le plus connu de Miraflores et sort le talkie walkie histoire de contacter Nico. Seulement, j´avais complètement zappé que son talkie walkie était plat. Malgré ça, je suis persuadé de l´avoir entendu.. " Je lui fixe donc RDV " ou je me trouve et je l´attends là 1h30, et toujours rien.
Un ptit peu saoulé d'attendre je part à la recherche d´un cybercafé où je peux laisser ma moto sous surveillance. Bingo, Nico m´as envoyé 3 mails avec une précision germanique. Je le retrouve sans problème quelques km plus loin. Un bon Mc Do histoire de se raconter nos péripéties, et nous voilà back on track direction un bon Hostal. Nous en trouvons un super bon plein de mondes ! Nous passerons une soirée plus qu´arrosée avec deux Américaines et deux Espagnols. Toutes bonne soirée ! Le lendemain on décide de s´occuper de la visière du casque de Nico ainsi qu´une ptite visite du centre. En bref, Lima est vraiment beau et super cool à part son trafic de dingo ! Je pense vraiment que après ça, Tokyo, Mexico ou encore Hong Kong n´ont qu´à bien se tenir !!
Le lendemain ( dimanche), nous sortons de Lima sans encombres et filons vers Ica. On peut vraiment ressentir que les motos ont grandi ! Ce ne sont plus ces petites adolescentes farouches ! Elles sont désormais robuste, puissante et plus rien ne peut leur faire peur ! Nous traçons donc vers Ica, où nous trouvons toute de suite l´hostal ou Nico avait logé il y a 3 ans.
Encore la tête dans ma bouteille de rhum, je ne remarque pas la photo. (Lima)
Semaine 9 ( 3459 km -4680km ) Pérou
Lundi 22-02-2010 Dimanche 28-02-2010
N : Nous voila donc en ce lundi 23 février à Ica, ville assez importante située à +- 300 km de Lima, connue pour son oasis "Huancachina" et pour sa production de Pisco ( alcool Péruvien).
Ayant déjà fait le tour de l'oasis la veille au soir et n'ayant pas réellement envie de faire un tour en buggy dans le désert nous décidons d'escalader la dune de sable la plus haute pour faire quelques photos et admirer la vue.. et bien que la montée fut très douloureuse pour les deux motards que nous sommes l'effort fut récompensé par un panorama impressionnant..
A peine rentré à l’hôtel nous préparons nos sacs et partons pour Nazca.. Après une longue route désertique nous atteignons la ville et nous arrêtons sur la place principale histoire de se désaltérer.. Par hasard (ou par chance) en observant la moto de Pat je remarque qu'une pièce assez importante est manquante.. L'une des pièces métalliques qui soutient le moteur à disparu et il va falloir y remédier d'urgence! Heureusement le moteur est soutenu à d'autres endroits et n'a donc subit aucun dommage mais une lettre sera envoyée à Suzuki et un ingénieur Japonais sera je l'espère sévèrement punit!!
Nous trouvons rapidement un atelier mécanique, le mécanicien retire la pièce sur ma moto et nous envoie faire la copie chez un ferrailleur.. Après avoir insisté lourdement sur la qualité et le poids du métal, le ferrailleur nous fait une copie très correcte pour moins de 3€...
Le mécano refixe l'ensemble avec brio, resserre la chaine, vérifie 2-3 éléments de la moto et nous voila reparti.. La symétrie de nos bécanes est rétablie et surtout nous voila rassurés!
Après un tour rapide de la ville nous trouvons un hôtel, et partons le lendemain tôt peu inspirés par l'attraction touristique du coin.. (les fameuses lignes de Nazca)
Ayant déjà fait le tour de l'oasis la veille au soir et n'ayant pas réellement envie de faire un tour en buggy dans le désert nous décidons d'escalader la dune de sable la plus haute pour faire quelques photos et admirer la vue.. et bien que la montée fut très douloureuse pour les deux motards que nous sommes l'effort fut récompensé par un panorama impressionnant..
A peine rentré à l’hôtel nous préparons nos sacs et partons pour Nazca.. Après une longue route désertique nous atteignons la ville et nous arrêtons sur la place principale histoire de se désaltérer.. Par hasard (ou par chance) en observant la moto de Pat je remarque qu'une pièce assez importante est manquante.. L'une des pièces métalliques qui soutient le moteur à disparu et il va falloir y remédier d'urgence! Heureusement le moteur est soutenu à d'autres endroits et n'a donc subit aucun dommage mais une lettre sera envoyée à Suzuki et un ingénieur Japonais sera je l'espère sévèrement punit!!
Nous trouvons rapidement un atelier mécanique, le mécanicien retire la pièce sur ma moto et nous envoie faire la copie chez un ferrailleur.. Après avoir insisté lourdement sur la qualité et le poids du métal, le ferrailleur nous fait une copie très correcte pour moins de 3€...
Le mécano refixe l'ensemble avec brio, resserre la chaine, vérifie 2-3 éléments de la moto et nous voila reparti.. La symétrie de nos bécanes est rétablie et surtout nous voila rassurés!
Après un tour rapide de la ville nous trouvons un hôtel, et partons le lendemain tôt peu inspirés par l'attraction touristique du coin.. (les fameuses lignes de Nazca)
A nouveau s’étend un désert devant nous mais contre toute attente (et entre 2 micro-siestes sur la moto) nous croisons un groupe de musiciens. Sans public et en pleine steppe désertique nous comprenons rapidement qu'ils sont en train de tourner un clip vidéo.. Par curiosité ou ennui ( je ne sais plus très bien) nous décidons de nous arrêter pour les saluer.. Il s'agissait des "Hermanos Romero" :) un groupe de musique folklorique assez connu d'Arequipa en pleine tournée et en train de faire leurs clip vidéo.. Après une discussion rapide et plus ou moins contre nôtres gré on se retrouve à être filmé avec la musique étouffée sortant des baffles de leurs voiture pour nous aider quand à la musique et au rythme.. Les Hermanos Romero bien sur en train de poser et danser comme des chichos... On a fait le maximum mais de petit matin et n'ayant qu'une notion aléatoire de la musique en question on ne peut pas dire qu'on aie assurer niveau danse.. je crois que le jours de la Saint Gringo ils passeront cette vidéo en boucle dans tout le pays :) bref après quelques photos et une bonne rigolade on repart vers la côte..
Los Hermanos Romero
Après une route quelque peu difficile et parfois quasi complètement recouverte de sable , nous débarquons vers l'heure du midi dans une ville verdoyante ou nous envahissent des odeurs enivrante d'olives.. sans hésitation nous mangeons sur place et pour la route je m'achète quelques olives.. pas évident à déguster, mes papilles industrialisées ne sont plus habituée a des saveurs si fortes! délicieuses cela dit..
Nous nous arrêterons un peu plus tard à Atico, petite ville autoroute/côtière pour une bonne nuit de sommeil.
Le soir même je prends contact avec Valérie, une très bonne amie de Bruxelles qui voyage depuis 6 mois en Amérique du Sud et qui d’après nos derniers échanges de mails se trouve en Bolivie non loin d’Arequipa. Je lui fixe donc rendez-vous soit à Arequipa soit à Puno (un peu plus loin)
Nous partons de bonne heure le lendemain (Mercredi) vers Arequipa “la cité blanche” ville se situant a 2300 m d’altitude et entourée de pics enneigés.. Nous arrivons en fin d’après-midi et nous dirigeons vers un hostel conseillé par plusieurs français sur un site de voyageurs.. Après un recherche moins douloureuse qu’à Lima l’infernale nous trouvons l’hostel.. pas de chance ils viennent de tout rénover et le prix à augmenté de 600%!! Je discute longuement avec le gérant en insistant encore plus longuement sur cette augmentation scandaleuse de prix.. rien ne fait, le type ne veut rien négocier, nous continuons donc vers le centre à la recherche d’un hôtel et d’un honnête aubergiste. Nous trouvons finalement un hôtel en plein centre pas chers, avec terrasse, télé, et prix competitif!!
Je check mes mails et… surprise! Val est à Arequipa aussi!! incroyable coïncidence, je lui donne l’adresse de l’hôtel en espérant qu’elle lise ses mails et nous rejoigne le soir même.. Nous allons manger, rentrons à l’hôtel et à peine sorti de ma douche le réceptionniste nous appelle et nous dit que nous avons de la visite. Nous descendons et qui voila… Val, Valoche, Valou, Frisette (plus controversé celui la), on peut dire que ça fait vraiment plaisir de la revoir après 6 mois! Elle est en pleine forme, pleine d’énergie positive et à déjà fait un tas de chose extraordinaire durant son voyage.. Nous allons donc a son hostel pour se raconter mutuellement tout nos exploits! Elle voyage avec 2 français super sympa et musiciens, Nicolas (je l’appellerai Nico.fr pour éviter la confusion) et Christine (sa copine).
Par contre elle a déjà réservé un tour de 3 jours dans le cañon del colca ( une vallée et un canyon qui se trouve a +- 200 km de Arequipa connue pour ses condors) et ils partent à 3h du matin le lendemain.. Nous fixons donc rendez-vous le samedi soir et décidons de faire le même tour mais en moto (on ne nous appelle pas les crazy bikers pour rien!)
Nous partons donc le lendemain vers la vallée del colca mais d’après notre guide touristique nous devons passer un col à 5 000 mètres! Nous espérons que les motos tiendrons! Premier problème.. la météo! il fait pas beau quoi… a peine sorti d’Arequipa il pleut et nous avons froids, nous enfilons notre panoplie vestimentaire la plus complète et continuons, nous nous arrêtons à 4 000 m au croisement de la route pour une soupe bien chaude, un bon repas ainsi qu’un thé de feuille de coca.. Nous achetons aussi des gants en alpaca pour mettre en dessous de nos gants en cuirs pour protéger le mieux possible nos mains du froids andin. Nous continuons et après 20 km de route difficile et non asphalté nous nous retrouvons sur une route impeccable mais qui se dirige droit dans les nuages.. le col!! carajo!!! s’en suit une montée infernale, j’aurais préféré des vacances au Groenland plutôt que d’affronter ca. Un froid d’esquimo, un brouillard impénétrable et une moto qui n’avance pas ou presque (manque d’oxygène oblige).. vaillamment nous avançons, l’hypothermie et la survie de la moto étant les uniques habitants de mes pensées.
Après une heure de souffrance la route commence à redescendre et s’ouvre à nous une vallée splendide! Pat soulève la visière de son casque et son visage choqué est gorgé d’eau (comme une plante amazonienne). Une vingtaine de kilomètre plus tard nous arrivons à Chivay, ville plutôt charmante et assez typique des Andes péruviennes. Nous trouvons un hôtel avec eau chaude et confort 5 étoiles pour un prix dérisoire et après un bon repas nous allons dormir bien fatigués de cette journée impressionnante. Le lendemain (vendredi) nous décidons d’aller à un Mirador “Cruz del condor” qui se trouve à +- 60 km de Chivay, le dénivelé est bien plus léger que la veille et la route n’est apparemment pas trop mauvaise. Avec le soleil matinal, la vallée est absolument somptueuse! Des terres de toutes les couleurs, des pics enneigés et un canyon en pleins milieux.. La route par contre n’est pas goudronnée mais assez bonne, le temps se gâte un petit peu et il commence à pleuvoir, rien de bien grave après la route de la veille nous pouvons affronter absolument toutes les conditions possible.
Par contre grosse surprise, à une quinzaine de kilomètre du but nous nous trouvons face à une rivière très agitée.. rien à faire, nous pourrions peut être passer en voiture ou sur des grosses motos d’allemands mais pour certes fière mais petites Suzukis se sera impossible.. un indigène nous conseille vivement de ne pas tenter la traversée et il nous dit que le matin même la rivière était bien plus tranquille (et franchissable!) Après une vingtaine de minutes à analyser la situation et les possibilités nous décidons de retourner à Chivay bredouille de condors.. Nous irons le lendemain sans les motos, rien de bien grave… A Chivay , après un bon repas nous allons vers l’unique bar de la ville. On y retrouve deux anglais, deux hollandaises et un Allemand, on a bien rigolé, but quelques bières et partagé nos expérience de voyage.
Le lendemain nous repartons vers la cruz del condor mais nous nous réveillons trop tard et loupons le seul bus qui s’y rends, la série continue! Par chance un taxi se trouve devant le terminal et après une longue négociation il accepte de nous y emmener aller-retour à bon prix.
Après 2 heures de routes et le torrent franchis (qui n’est plus qu’un ruisseau ridicule) nous arrivons au Mirador.. Pleins de touristes et de photographes avec leurs appareils top notch mais beaucoup de nuage donc visibilité très mauvaise.. On m’apprends aussi que la chasse au condor est interdite, je me résigne donc très frustré à ne pas en chasser (je voulais refaire mon tableau de bord en bec de condor)
Nous apercevons vaguement un condor mais décidons de rester plus longtemps, après une heure les touristes sont tous parti et le ciel se dégage complètement.. Et la.. la chance tourne de nouveau! Des condors!! Pleins et en plus de ça ils décident de nous saluer en passant juste devant le mirador en signant leurs passages d’un vol majestueux, enfin nous utilisons les jumelles et malgré une grosse agitation avec l’appareil photo nous arrivons a ne prendre que quelques photos foireuse.. Rien de bien grave, cet animal est bien gravé dans ma mémoire et je dois dire qu’il m’a vraiment impressionné..
Nous rentrons donc satisfait à Chivay et nous préparons psychologiquement à remonter le fameux col de la mort! Encore traumatisé nous avons cette fois 3 paires de chaussettes, 2 paires de gants, et une série de couche supplémentaire bien utile.. Cette fois-ci cela se passe beaucoup mieux mais non sans peine.. Après quelques heures nous descendons de nuit vers Arequipa, près à faire la fête avec Val et ses amis.. Nous les voyons vers 22h, buvons quelques home made Cuba Libre et partons faire la fête en ville!! Bonne rigolade, toute bonne soirée!
Le lendemain dimanche oblige, nous nous relaxons et jouons de la musique toute l’après midi.. Une nouvelle semaine palpitante qui s’achève en beauté et tellement d’image et de souvenirs qui une fois de plus s’entassent dans une tête déjà bien remplie…
Val et Pat.
Communiqué :
Comme vous le savez sans doute déjà, le Chili à subit un puissant tremblement de terre suivit d'un Tsunami dévastateur. Heureusement nous nous trouvions à plus de 2 000 km de l'épicentre; cependant les habitants de la régions affectée ont étés eux bien moins chanceux.
Par ce paragraphe nous désirons rendre hommage aux victimes et soutenir au maximum la population chilienne. Pour toute information ou dons voici l'adresse la principale association d'aide au victime " Chile Ayuda a chile"
http://www.chileayudaachile.cl/
Par ce paragraphe nous désirons rendre hommage aux victimes et soutenir au maximum la population chilienne. Pour toute information ou dons voici l'adresse la principale association d'aide au victime " Chile Ayuda a chile"
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