Semaine 10 ( 4680 km - 5440 km ) Pérou - Chili
Lundi 01-03-2010 - Dimanche 07-0-2010
P: Une nouvelle semaine commence, et nous sommes toujours à Arequipa. En si bonne compagnie, nous nous devions de rester encore un ptit jour de plus. De plus, notre chère compatriote Val, n´as toujours pas eu l´honneur de chevaucher nos bécanes... Nous partons donc pour le mirador de la ville. Petite virée (prudente) histoire de lui donner un ptit avant gout de la puissance des motos. Le temps de boire une mousse, de prendre un peu le soleil et d´admirer la jolie vue et nous voilà reparti vers notre hostal. Nous y passerons une très bonne dernière soirée autour de quelques verres de rhum (dégueulasse) et d´une bonne partie de carte.
Le lendemain c´est le départ en direction du Chili. Mais avant ça, un dernier repas avec Val et les autres, un adieu plus qu´émotionnel (j´exagère :-) et vroum à nous la route. Nous n´irons pas à Cusco par contre... Le Machu Pichu étant fermer et les motos encore fâchées du dernier col franchi. Nous décidons de prendre plein sud direction Tacna ( dernière ville du Pérou avant la frontière). Cela dit, ayant pris pas mal de retard en ce lundi matin, nous n´arriverons pas à notre objectif. Nous faisons donc une halte à Moquegua, très charmant. Le lendemain matin (mardi) nous partons pour Tacna, qui fut dans l´histoire du Pérou une des villes les plus patriotiques. Nous y passerons une bonne nuit et nous préparons psychologiquement au passage frontalier avec le Chili.
Le lendemain c´est le départ en direction du Chili. Mais avant ça, un dernier repas avec Val et les autres, un adieu plus qu´émotionnel (j´exagère :-) et vroum à nous la route. Nous n´irons pas à Cusco par contre... Le Machu Pichu étant fermer et les motos encore fâchées du dernier col franchi. Nous décidons de prendre plein sud direction Tacna ( dernière ville du Pérou avant la frontière). Cela dit, ayant pris pas mal de retard en ce lundi matin, nous n´arriverons pas à notre objectif. Nous faisons donc une halte à Moquegua, très charmant. Le lendemain matin (mardi) nous partons pour Tacna, qui fut dans l´histoire du Pérou une des villes les plus patriotiques. Nous y passerons une bonne nuit et nous préparons psychologiquement au passage frontalier avec le Chili.
Mais où est le Chili ?
Pour la petite histoire, Nico stresse un peu pour nos antécédent frontalier Péruvien. En effet, il faut savoir que le taux de confiance de la population Chilienne envers les policiers est plus haute que celui de l´Église... Il n´y aura donc pas de " compromis ", ca passe ou ca casse...
Néanmoins, ce n´est pas ce genre de "détails" qui vont nous arrêter. Première étape, la sortie du poste frontalier Péruvien. Cela se passe sans trop d´ennui, malgré le fait qu´un papier important ne nous avait pas été délivré à l´entré du Pérou. Mais avec un peu d´insistance c´est passé, en gros c´était aussi un peu tard pour aller le chercher 4,200 km plus haut )
Au tour du Chili maintenant, et c´est avec grand étonnement et soulagement que les contrôles se passent sans aucun problèmes. Yahoooooooo un nouveau pays s´ouvre à nous. Nous parcourons une vingtaine de kilomètres et posons les pieds à Arica. Le choc est instantané. Un accent totalement différent, une prospérité en comparaison du Pérou plus que frappante et je ne parle même pas des filles qui sont, qu´on se le disent INCROYABLE. Une dépaysement total. Mais il va falloir surveiller nos finances... Le temps de manger un délicieux Mc Do et de checker les différents hostals bon marchés et nous reprenons les motos. Notre hostal, super sympa, est située à une centaines de mètres de la mer. Nous y resterons 4 nuits, quelques sorties nocturnes au centre avec les allemands, le traditionnel changement d´huile des motos + carwash, petit réglage de nos chaines et un plongeon où trois dans l´océan. L´hostal était infesté d´allemands, dont un sacré personnage (Vincent), avec qui nous avons bien déliré. Complètement barge mais très cool.
Herr Direktor ( Vincent)
La semaine est déjà terminée et après un bon ptit dej, nous larguons les amarres en direction d´Iquique. Le gérant de l´hostal nous avait prévenu qu´il n´y avait pas de pompe à essence entre les deux villes (300 km)...
Nous bourrons donc les motos de leurs précieuse boisson, et partons en plein désert en croisant les doigts pour que les bécanes ne nous lâchent pas en plein cagnard. Environ 260 km plus tard, ma tendre et belle Fuego (la mule de fer pour les locaux) s´affaibli, toussote et s´arrête, c´est la panne. Comme une sorte de vengeance pour tout ce qu´elle a subi précédemment. Mais c´est sans compter sa fierté légendaire, en effet, elle est équipée d´une réserve de 2 litres (60km). Une simple manipulation au niveau de l´arrivée d´essence. Et la revoilà repartie. Nous optons pour une conduite plus économique et continuons en espérant ne pas servir de diner aux vautours. Bingo, nous apercevons une pompe à essence au loin. Nous enclenchons le nitro et brulons nos derniers centilitres d´essences comme jamais. Nous trouvons tout de suite un hostal très sympa et posons les motos pour une nuit bien méritée.
Semaine 11 ( 5440 km - 6824 km ) Chili
Lundi 08-03-2010 - Dimanche 14-03-2010
N: Nous voilà donc à Iquique, ville plutôt agréable située comme les 5 dernières et sans doutes les 5 suivantes dans le désert! A Arica on nous avait dit que la ville était un endroit "peligroso" (dangereux!) mais il faut savoir que où que l'on soit quand on demande aux locaux si la région est dangereuse ils nous disent à chaque fois que leur ville est tranquille mais que la suivante est un repère de mécréants et de bandits de grands chemins! En Équateur une vielle dame nous a même dit qu'ils avaient trouvé un gringo dans un sac plastique dans la montagne (du village suivant bien sur :) )
Nous restons tout de même prudent et décidons de nous relaxer et de ne repartir que le lendemain.. Nous allons directement au temple de consommation local histoire de boire un bon café et éventuellement acheter quelques conneries... Nous passerons quelques heures dans une galerie du tout et n'importe quoi "made in China", où sont vendus des millions de gadgets, accessoires et bidules en tout genre.. le rêve de tout enfant!! On n’achètera rien finalement même si le mini hélicoptère téléguidé et le bazooka à air comprimé ont faillit nous faire craqué.
Avant de rentrer à l’hôtel, nous irons encore au mirador de la ville prendre quelques photos de la vue panoramique impressionnante.
Nous partons donc le lendemain vers Tocopilla, ville située sur la côte à 200 km de Iquique.. Cette fois-ci la route longe la côte, se qui nous changera du désert! Nous croisons après quelques heures de routes un village de pêcheur magnifique et décidons d'y faire halte pour nous restaurer. Nous commandons le plat du jour qui semble fort alléchant! Empanada de mariscos y papas fritas! Pour l'information gastronomique, L'empanada est un petit chausson (ou feuilleté) farci de viande, de poisson, d'œuf, de pomme de terre ou d'autres ingrédients selon les coutumes de chaque région. (merci wiki!) Dans ce cas ci, il s'agissait d'une empanada de fruits de mer et je dois dire que se fut un vrais délice!! Par contre les frittes étaient tellement grasses qu'à la fin du repas on pouvais voir les dents de Pat à travers ses joues!!
Nous restons tout de même prudent et décidons de nous relaxer et de ne repartir que le lendemain.. Nous allons directement au temple de consommation local histoire de boire un bon café et éventuellement acheter quelques conneries... Nous passerons quelques heures dans une galerie du tout et n'importe quoi "made in China", où sont vendus des millions de gadgets, accessoires et bidules en tout genre.. le rêve de tout enfant!! On n’achètera rien finalement même si le mini hélicoptère téléguidé et le bazooka à air comprimé ont faillit nous faire craqué.
Avant de rentrer à l’hôtel, nous irons encore au mirador de la ville prendre quelques photos de la vue panoramique impressionnante.
Nous partons donc le lendemain vers Tocopilla, ville située sur la côte à 200 km de Iquique.. Cette fois-ci la route longe la côte, se qui nous changera du désert! Nous croisons après quelques heures de routes un village de pêcheur magnifique et décidons d'y faire halte pour nous restaurer. Nous commandons le plat du jour qui semble fort alléchant! Empanada de mariscos y papas fritas! Pour l'information gastronomique, L'empanada est un petit chausson (ou feuilleté) farci de viande, de poisson, d'œuf, de pomme de terre ou d'autres ingrédients selon les coutumes de chaque région. (merci wiki!) Dans ce cas ci, il s'agissait d'une empanada de fruits de mer et je dois dire que se fut un vrais délice!! Par contre les frittes étaient tellement grasses qu'à la fin du repas on pouvais voir les dents de Pat à travers ses joues!!
Iquique
Une empanada légendaire
Après ce bon repas maritime, nous roulons une bonne heure et choisissons un endroit superbe et pour le moins surprenant pour faire une pause... un ensemble de deux iles rocailleuses splendides ou ont décidés de nicher une fière colonie de pélicans! Pour en rajouter au spectacle les villageois du coin ont placer une petite barque sur le sommet d'une des iles, se qui je vous l'assure rends la vue des plus atypique! Nous nous approchons le plus possible, passons un bras de mer périlleux et escaladons une des iles pour avoir la meilleure vue possible de nos amis pélicans ( peu importuner par notre visite sans doute le ventre pleins de poissons).. Nous y resterons le temps d'absorber la beauté du lieu et de reprendre un peu d'énergie.
Un peu plus loin nous passons un point de contrôle policier et Pat me rapelle (pour la 40ème fois) que Arsenal joue cet après-midi et qu'il faut absolument arriver à temps à Tocopilla.. Il s'agit d'un match extrêmement important (tout dépend du point de vue) de la Champion's league et il ne veut le rater pour rien au monde. Hélas je dois lui rapeller les contraintes physiques et temporelles qui nous lie à cet évènement et que si on a de la chance on pourra voir la 2ème mi-temps.. A plus ou moins 10 km de la ville Pat accélère sauvagement!! La 2ème mi-temps allait commencer et la raison semblait avoir quitté son corps. Arrivé à Tocopilla, les roues fumantes on nous annonce qu'il y a une coupures de courant générale jusque 8h... Pat s'enfume à son tour et son humeur par la même occasion, devient des plus exécrable.... A 8h comme prévu l'électricité revient et après un résumé complet du match Arsenal-Porto sur fox sport Pat retrouve le sourire! 5-0 pour Arsenal, match de feu et une victoire qui les propulsent en 1/4 de finale.. (je vous écrit ces quelques lignes sous la menace)
Nous passerons une soirée bien tranquille et le lendemain enfourchons nos bécanes direction Calama (Calamar pour nous) situé je vous laisse deviné.. en plein désert!!
Les 50 premiers kilomètres sont fantastiques, des courbes et des montagnes rocailleuses aux formes à coupé le souffle, nous croisons même un train qui avance lentement en pleins millieu d'une des falaises (le premier qu'on voit depuis notre départ).. Nous irons un peu plus loin pour le prendre en photo mais par chance et contre toute attente le chauffeur stoppe le train pour nous parler (peu soucieux apparemment de ses contraintes laboriales)
Il était genre 200m plus haut dans la falaise et nous communiqueront les 10 prochaines minutes en criant, scène assez drôle je dois dire! La suite est bien moins palpitante, ligne droite et altitude rendent le trajet lent et ennuyeux (Calama est à plus de 2000 m d'altitude) nous prendrons quelques photos délirante et à chaque pause inventons des jeux absurdes incluant jets de pierres et cible pour nous occuper au maximum.
Nous arriverons finalement en fin d'après midi à Calama et juste avant d'arriver nous croisons la mine de cuivre à ciel ouvert la plus grande du monde de Chuquicamata (et elle s'appelle vraiment comme ca) plutôt impressionnant!
Il était genre 200m plus haut dans la falaise et nous communiqueront les 10 prochaines minutes en criant, scène assez drôle je dois dire! La suite est bien moins palpitante, ligne droite et altitude rendent le trajet lent et ennuyeux (Calama est à plus de 2000 m d'altitude) nous prendrons quelques photos délirante et à chaque pause inventons des jeux absurdes incluant jets de pierres et cible pour nous occuper au maximum.
Nous arriverons finalement en fin d'après midi à Calama et juste avant d'arriver nous croisons la mine de cuivre à ciel ouvert la plus grande du monde de Chuquicamata (et elle s'appelle vraiment comme ca) plutôt impressionnant!
Nous flânons dans la ville et après une bonne pizza, préparons rapidement la route du lendemain et allons dormir.. Prochaine étape.. San Pedro de Atacama!! Eh ben avec un nom comme celui la, ça a intérêt à cartonner!! Ville oasis en plein milieu du désert le plus aride au monde, c'est un des lieux touristiques les plus visités du Chili, et comme pour faire plaisir à nos motos la ville ne se situe que à seulement 100 km de Calama.. Nous prenons la route, le vent dans le dos, la tête reposée et nous avançons tranquillement.. A gauche au loin les pics enneigés des Andes et des collines rocailleuses mystiques nous offrent un panorama splendide, le bitume défile, les pensées s'échappent et sans s'en rendre compte nous ne sommes déjà plus qu'à 20 km de San Pedro. De nouveau un autre changement de paysage nous décroche la mâchoire! La vallée de la lune!! Reliefs sec et coupé au ciseau, ombres irrégulières, sable poudreux réellement on s'y croirait sur la lune! Nous profiterons de cette vue hors du commun jusqu'à San Pedro et dévorons à notre arrivée un repas tardif et plus que nécessaire.. Nous trouvons rapidement un hostel que nous avait conseillé un ami voyageur mais par malchance ils venaient de ré-ouvrir et il était vide.. Après un tour à l'office du tourisme on se rends vite compte que les seuls activités de la ville sont des tours dans des endroits difficiles d'accès.. n'étant pas très tours ni endroit difficile d'accès nous allons à la piscine thermale du coin située à un long et pénible 3 km de la ville.. et comme pour enjoliver cette journée déjà radieuse nous rencontrons trois finlandaise, une allemande et une suisse (et accessoirement 2 finlandais) on sympathise et ils nous fixent rendez-vous le soir même pour aller boire quelques verres.. Un bon ptit spaghett vin rouge dans le ventre et nous voila paré! Nous les rejoindrons dans un bar sympa et pour rendre le mix plus explosif encore, deux chiliennes de Viña Del Mar se joignent au groupe! Soirée de déglingos, on a bien rigolé!! Le lendemain la tête lourde nous repartons vers midi vers Calama, nous passerons l'aprem à flâner dans le centre et irons dormir de bonne heure..
Vallée de la Lune
Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà sur la route en direction de Antofagasta, route de m....!! Ligne droite, vent, plus de vent, ligne droite, mine de cuivre, ligne droite, mine de cuivre, rien d'autre à signaler... Suite à une longue recherche nous trouvons un hostel pas cher.. Le "feng yu" tenu par des chinois très antipathiques et aux connaissances aléatoire de l'espagnol.. le nom de "fug yu" aurait été plus approprié... Le soir, samedi oblige, nous achetons de quoi faire quelques cuba libre et nous dirigeons vers LA BOITE du coin enfin se qu'on en croyait... trop foireux!! Même dans le bus pour y aller les gens tirait la gueule... bref pas terrible la soirée... Dimanche nous faisons rapidement nos bagages et partons sans dire feng yu a nos hôtes chinois... Nous partons vers midi de l'hostel et décidons de manger avant de partir à Antafogasta... Nous discutons quelques minutes avec un local et ils nous conseille une toute bonne route pour aller à Taltal (notre destination du jour).. Après 150 km de désert (c'était inévitable) nous revoyons la mer et descendons le long d'une route incroyable, des falaises, des cactus et un dénivelé et des courbes délicieuses! Sur une des falaises nous nous arrêtons pour admirer la vue et un groupe de retraités nous rejoignent et sympathisent avec nous.. un des lascars plutot admiratif des motos nous demande même de le prendre en photo sur la moto (quel honeur).
Encore un fan de la Fuego
Nous descendons ensuite vers un petit village de pêcheurs ou nous dégusterons un bon sandwich de poisson pané.. Nous prendrons ensuite une route côtière impeccable (achevée il y a a peine quelques mois) et nous arrêtons pour quelques photos immanquables! Une mer d'un bleu profond et des vagues dignes d'une pub pour gel douche.. Dans les eaux stagnantes nous apercevrons mêmes quelques crabes un peu timides..
Nous reprenons la route et avançons rapidement, il est 17 heure on est dimanche et pas mécontent d'arriver à Taltal.. ville de pêcheur type carte postale! indescriptible!! nous nous arrêterons a un bel hostel fort bien décoré et ultra confortable..
Et une fois de plus, après une semaine bien chargée c'est un corps et un esprit bien rassasiés qui iront dormir paisiblement.
Semaine 12 ( 6824 km - 8246) Chili
Lundi 15-03-2010 - Dimanche 21-03-2010
P: Lundi 15 mars 2010 ! Un grand jour débute, c´est mon anniversaire !! Je me lève de bonne heure et un petit déjeuner traditionnel nous attends. Café, petit pain, confiture et un ptit jus. J´ai même droit à un bisou de notre mamy gérante. Le temps de prendre encore quelque photos du port de Taltal, et nous continuons la descente du Chili en nous dirigeant vers Copiapo. Nous nous arrêtons le midi et trouvons un bon petit resto. Au menu, un bon steak frittes (cheveux). Génial !! C´était plus que réussi. Nous reprenons la route et quelques kilomètres plus loin, l´indication Bahia Inglesa m´interpelle. Je me souviens vaguement qu'une pote chilienne de Viña del Mar (Alejandra) m´avait fortement conseillé l´endroit. Nous sortons de la nationale et 7 km plus loin, nous entrons une petite ville de cote super belle, en plein milieu d´une baie ! Nous y dégusterons une bonne bière du pays et décidons de chercher un hostal, l´endroit étant si charmant. Mais après quelque tours et demi tour, on s´aperçoit que c´est un petit peu hors de nos moyen. C´est donc vers 19h que nous effectuons les 60 derniers kilomètres qui nous séparent de Copiapo. Nous y trouverons un hostal tout cool et vraiment bon marché. Copiapo n´étant pas si passionnant que ça, nous décidons de garder le resto de luxe ( cadeau de Nico, ou plutôt bon resto me fait il comprendre à l´instant :-) et la fête pour un autre jour. C´est un peu ça le quotidien du biker, il ne sait jamais vraiment dire ou il va se retrouver le soir tombé.
Vallenar
Le lendemain, direction Vallenar, petite ville ce trouvant sur notre chemin et respectant nos 200 km journalier. Déjà beaucoup plus sympa que Copiapo. Nous y rencontrerons un couple de brésilien qui eux aussi voyage en moto ( une bcp plus grosse à nouveau) à travers l´Amérique du Sud. Super sympa, ils venaient du sud ou apparemment y fait déjà un peu froid ( aie aie ).
Mercredi, nous continuons notre petit bonhomme de chemin vers Santiago et nous pouvons déjà (ou plutôt enfin) observer que le désert se métamorphose petit à petit. Les cactus commencent à vraiment prendre l´ascendant sur le sable. Une route magnifique défile sous nos yeux, de beau virages en descente, entourée par nos amis épineux. Superbe !! Quelques 100 kilomètres plus tard, c´est La Serena qui s´ouvre à nous, connu pour être une des villes les plus anciennes du Chili. La ville s´avère vraiment chouette et très vivante. Nous trouvons directement l´hostal préalablement checké sur internet ( on commence à s´améliorer sur ce coup la). De nouveau, rempli d´allemands, avec Groeber ( En référence à Hans Groeber célèbre méchant allemand dans Die Hard 1), le réceptionniste, rempli d´énergie positive, mais tellement stresser. Nous nous appliquons au remplissage du carnet de registre. Nom, prénom, nationalité, numéro de passeport et je garde la meilleur pour la fin, le profession. Qui nous rapporte toujours une certaine dose de rire sachant que je suis en ce moment un astronaute et Nico plus modeste, est physicien nucléaire.
Vrouuuuuuuummmmmmh
Messieurs Cactus
Nous y passons la nuit, et au petit matin (10h30), nous prenons les motos pour une petite virée dans la vallée d´Elqui. Nous passons plusieurs vignobles et goutons quelques délicieux raisins, offert par des locaux travaillant sur les vignes. Comme beaucoup de rencontres précédente, on nous demandes de quel pays nous venons. Il faut savoir que la Belgique n´est pas si connue que ca :-), en effet, la plupart des gens, nous demande si nous sommes venu jusque chez eux en moto... Ce qui, si je ne me trompe pas, est techniquement impossible. ( A moins que le pont Oostduinkerk - New York soit déjà finit ) Une petite demi heure plus tard nous faisons fasse à un grand barrage. La vue d´en haut, est vraiment magnifique, entourée de montagnes, avec une belle rivières démarquant la vallée. Ça fait vraiment plaisir de retrouver de la verdure, des beaux grand arbres et une nature un peu plus vivante.
Vallée de l´Elqui
Le temps de boire un bon jus de melon à Vicuña et nous reprenons la route vers La Serena. Le soir tombé , nous passons une très bonne soirée avec 4 danoises super sympa et vous le découvrirez un peu plus bas, magnifiques. Elles nous racontes leurs différentes anecdotes plus que hilarantes, et nous passerons une très bonne soirée autour de quelques bières national.
Le lendemain vendredi, nous décidons de nous rapprocher de Viña del Mar. Nos amies chiliennes rencontré préalablement à San Pedro de attacama vivent là bas et nous avait vivement conseiller d´y passer quelques jours. Nous faisons donc une pause à mi chemin entre La Serena et Viña del mar. Plus précisément à Los Vilos, petite ville côtière, (pour pas changer) très sympa. Nous y mangeons un bon poisson, Reineta frittes, délicieux. Nous y passerons une bonne nuit mais peut être que bonne n´est pas le bon mot. En effet, pour beaucoup de gens, les cauchemars et autres activités nocturnes de Nico ne sont pas choses nouvelles. Cela dit cette nuit là ( 5h00 du mat) j´entends un bruit répétitif constant et plus que désagréable, j´ouvre les yeux et tente de comprendre ce qui arrive. Je comprends très vite que Nico tente de faire fuir un chien imaginaire de la chambre... WACKOOO
Séance photos " sexy " avec nos amies scandinaves
Samedi, nous nous arrêtons pour un bon petit café chez COPEC. Ah oui, je me dois de préciser que la COPEC est tout simplement notre pompe à essence préférée. Leur grand service à la clientèle et café délicieux, nous ont rendu complètement fidèle. Et c´est avec une certaine honte que parfois nous devons passer chez Shell ou autre requin pétrochimique. En effet, COPEC est à nos yeux, ni plus ni moins qu´une petite ASBL verte et soucieuse de l´environnement.
Une centaine de kilomètres plus loin, le désert à complètement disparu. De grands conifères, et autres pâturages s´ouvrent à nous. Nous regardons un petit peu plus tard la carte ( COPEC en vendait bien entendu) et nous observons qu´une route longeant la côte est parfaite pour notre destination. Super, nous quittons l´autoroute à 4 voies et prenons cette petite route, rempli de virages, reliefs et autre bonheur de biker ! Nous nous perdons quelques peu, Nico demande au locaux pendant que je consulte ma Fuego, mais elle ne me réponds pas... Nous retrouvons nos marques et continuons vers Viña. Nous sommes désormais a toute vitesse le long de la cote, avec comme décors, des vagues énormes s´abattant sur les rochers et un soleil en fond. Incroyable !!
Nous passons quelques villages côtiers et arrivons à la fameuse Viña del Mar. On pourrait vraiment se croire dans une ville méditerranéenne. Très moderne, un chouïa fashion et très agréable. Nous posons les motos et checkons dans un hostal très prisé. Cela dit, avec le Terremoto, tout le monde fuit le Chili. Nous sommes donc les seuls et uniques hotes. Pas de problèmes, nous connaissons une amie du coin. Elle nous fixe rendez vous dans un bar ( El Holywood), où elle même et une copine nous attendait, le bar est super cool avec une bonne ambiance 80´s. Quelques mojitos plus tard, nous voici sur le dancefloor d´une boite du centre. Nous pouvons maintenant l´affirmer sans honte, le reggaeton est maitrisé. Et c´est avec le sang bouillant, que nous enchainons les différentes routines de cette musique quelque peu animale.
Viña Del Mar
Dimanche 21 mars, un autre grand jour fait son apparition , c´est le printemps qui commence dans nos contrés, mais ici c´est l´automne qui débute, le Chili étant dans l´hémisphère sud. Cela nous arrange beaucoup moins du coup. Mais la température étant de 28 degré en ce beau dimanche, nous ne nous plaindrons point. Cela dit beaucoup plus important qu´une nouvelle saison. C´est l´anniversaire de notre cher grand père. (86 ans ). Le patriarche, les fondations de la famille De Vuyst. Et c´est donc notre premier objectif de la journée que de trouver une cabine afin de lui souhaiter tout nos vœux. Nous tenons d´ailleurs à lui faire une grande dédicace et de lui re souhaiter un joyeux anniversaire !!! Plus tard dans la soirée, j´offrirai une virée à mon amie Alejandra qui m´offrira une visite plus que complète des lieux. Une nouvelle semaine se termine, et c´est avec beaucoup de joie que nous nous apercevons que les visites du blog ne font qu´augmenter, ainsi que les comments !! Continuez à poster, et pour ceux qui hésite encore, sachez que ne pas en laisser, c´est un peu comme aller au resto et partir sans payer :-) ! Sur ces quelques lignes d´encouragement, a très bientôt !!
Mouais, pas mal...
Semaine 13 ( 8246 km - 9297 km) Chili
Lundi 22-03-2010 - Dimanche 28-03-2010
N : Lundi 22 mars 2010 et nous sommes toujours à Viña Del Mar. En cette seconde journée d'automne austral il fait fort beau et ensoleillé avec des maximas qui oscillent entre 25 et 30°. Les bras tremblent, la température corporelle augmente et Pat commence à avoir des hallucinations.. Pas besoin de médecin face à de tels symptômes!! Manque chronique mais curable de tours minutes! Après deux longues journées d'abstinences, un seul remède s'impose.. Une bonne virée! Objectif Valparaiso, berceaux artistique et culturel de la région ville située à une dizaine de kilomètres de Viña del mar.. Sur le chemin nous croisons un nombre insultant de "Kinlon". Pour vous éclairer sur ce sujet, chers lecteurs, la Kinlon est un véhicule (que certains s'aventurent à dénommer moto) qui est la réplique chinoise de notre bijoux d'ingénierie nippone, la Suzuki Gn 125.
La ressemblance est frappante voire dérangeante et depuis notre entrée au Chili nous en croisons régulièrement.. La rivalité et la tension est omniprésente et à chaque rencontre avec la Kinlon, un vent froid circule et un silence lourd s'installe.. Mais soyons réaliste ce morceaux de ferraille ne mérite guère notre attention et je cesserai sans plus tarder de souiller les nobles lignes de notre blogs en parlant de cette dernière.
La ressemblance est frappante voire dérangeante et depuis notre entrée au Chili nous en croisons régulièrement.. La rivalité et la tension est omniprésente et à chaque rencontre avec la Kinlon, un vent froid circule et un silence lourd s'installe.. Mais soyons réaliste ce morceaux de ferraille ne mérite guère notre attention et je cesserai sans plus tarder de souiller les nobles lignes de notre blogs en parlant de cette dernière.
Nous sortons donc de Viña et arrivons rapidement à Valparaiso... Après une lutte quelque peu stressante avec le trafic, nous nous arrêtons sur une des places principales pour recharger notre niveau de caféine.
La ville est accrochée à une pente abrupte et s´étends sur une série de collines. Nous sommes dès lors forcés à emprunter un escalier long et extrêmement vertical pour atteindre le premier mirador de la ville. Après une ascension longue et entrecoupée d'innombrables pauses (pour Pat bien sur) nous arrivons au mirador.. Et quel mirador :) Un panel artistiquement irrégulier de maisons colorées qui s'étendent à perte de vue. Et comme pour rappeler le passé (et le présent) culturel de la ville, on aperçoit sur un bon nombre de façades, des peintures plus extravagantes les unes que les autres. Nous y resterons une vingtaine de minutes et redescendons pour manger.
Après un plat de pâtes des plus exécrable et une très courte concertation, nous décidons d'aller visiter le reste des miradors en moto cette fois. Nous démarrons gentillement et après une centaine de mètres, Pat me fait signe de suivre un taxi qui d'après lui transporte deux touristes et qui à nouveau d'après lui se rendent très certainement aux mirador. Il avance rapidement et nous peinons à le suivre, plus inquiétant encore il semble emprunter des chemins de plus en plus aléatoire. Soudain, il s'arrête et à notre grand étonnement se ne sont pas Ashley et Courtney qui sortent du taxi mais plutôt Maria et Roberta ! Ah gracias Pato!! Même pas le temps de redémarrer qu'une dame s'approche et nous dis que le quartier est super dangereux. C'est alors que sorti de nulle part une bande nous attaque!! de chiens :) ! Ils sont nombreux et apparemment n'apprécient guère notre présence. Nous démarrons sèchement dans un nuage de poussière et après avoir semé les derniers molosses les plus téméraires et hargneux nous nous arrêtons pour prendre quelques photos rapide de la vue splendide qui s'offre à nous.. Notre présence en générale discrète ayant été dévoilée, nous redescendons sans plus tarder vers la civilisation.
Valparaiso
Il est environs 16 heure et la moto est à peine tiédasse, sans grand débat nous décidons de nous rendre à l'ile de Cachagua (qui est accessible via le port Zapallar à environs 60 km de Viña). La route est idyllique! Des courbes courtes, une côte en cisaille et une route déserte, voila de quoi satisfaire nos exigences les plus élevées. Après une quarantaine de kilomètres, nous décidons de faire demi-tour. La mer est fortement agitée, il reste plus de 20 km, il commence à faire froid.. fin on avait la flemme quoi :)
Après une soirée tranquille et une bonne nuit de sommeil nous sommes fin prêt pour attaquer Santiago! Nous traînons un peu, et en début d'après-midi arnachons le bardaf et partons d'humeur joviale vers la capitale. Entre Viña del Mar et notre objectif s'étend la route du vin, mais étant un peu à la bourre nous ne nous arrêtons que pour le traditionnel kawa et repousserons la dégustation de vin pour plus tard. Nous parcourons les 110 km qui nous séparent de Santiago sans difficulté. Depuis un ptit temps maintenant les motos maintiennent une vitesse de croisière plus qu'honorable de 100 km/h. Pour ne rien gâcher et pour vraiment nous faire oublier le désert, des vignes et des vallée vastes et verdoyantes nous accompagne jusqu'à l'entrée de Santiago. Nous entrons dans la ville avec grande confiance (après Quito et Lima cette ville semble être une bourgade) et après une dizaine de kilomètres je demande à un taxi ou se trouve la "Plaza Brasil" qui se situe à côté de l'hostel que nous avons choisis.. Bingo!! Nous sommes genre à 100 mètres maximum du but :) coup de bol! Gauche, droite, feu rouge (puis vert) et nous y sommes. L'endroit est assez impressionnant et à l'air fort bien situé.
Par contre la réceptionniste pas sympa (et ca ne fait que commencer). J'essaye de la détendre avec 2-3 ptites feintes (pas les meilleures j'avoue) mais ca ne s'améliore pas... Après une (trop) longue discussion pour pouvoir mettre les motos dans la cours intérieur, elle accepte et nous nous installons dans un dortoir 8 personnes. Rapidement nous nous rendons compte que l'hostel n'est pas un hostel mais une industrie!! Quasi une petite ville qui je dois vous l'avouer est fort bien aménagée avec piscine, jardin, bar, patios multiples et autres wifi, télé, cuisine américaine et j'en passe.. Le temple du gringo en vacance :)
D'ailleurs, il est complètement rempli de touristes et parler au staff en espagnol est inutile car ils répondront toujours en Anglais! Très vite on perçoit beaucoup trop de mauvaises ondes, les types sont arrogants et les filles font les princesses qui tirent la tête.. Tout le monde ou presque à l'air blasé (de quoi je ne sais pas trop). Pat dit "Hello" à un des voyageurs et celui-ci ne trouve rien de mieux que de lui répondre mollement "Yeaaah.."
Assez tendu comme endroit. Nous passerons la soirée sans grand contact et le lendemain allons visité le centre histoire de nous occuper. Rien de bien spécial, Pat achète le Mp3 le moins chers et le plus chinois du marché et nous rentrons au camp d'internement en début d'aprem.
Heureusement la vibe s'améliore nettement, nous rencontrons un Canadien francophone super sympa qui fait l'Amérique du sud en vélo (??!!) et deux allemand dont un qui parle français avec l'accent canadien (plutôt insolite et vraiment drôle). Nous rigolerons beaucoup, boirons beaucoup de bières et par courtoisie essayerons de médir au minimum la population peu intéressante qui nous entoure.
Santiago
Le lendemain, jeudi, nous partons vers Curiaco petite ville qui se situe non loin du parc national "Radal Siete Tazas" qui d'après notre guide des parcs nationaux "Copec" en vaut réellement le détour! Peu mécontent d'avoir quitter Santiago nous avançons sans peine à nouveau sur une belle autoroute à 2 bande impeccable. Toujours plus de vignes, des champs à perte de vue et comme à l'accoutumée les Andes de plus en plus proche et enneigées sur la gauche en fond. Par contre, en entrant dans Curiaco l'ambiance prends un tournant des plus sombres. Nous sommes maintenant fort proche de l'épicentre du terrible tremblement de terre du 27 février dernier et les dégâts sont absolument terrible. Bien que 80% des édifices semblent intact, le reste n'est plus qu'un tas de ruines et se sont parfois des quartiers entiers qui sont entièrement rasés. Un mal-aise s'installe, un mois après la catastrophe les locaux semblent avoir repris une existence plus ou moins normale (si on peut dire ca) mais pour nous se sont les images vues et revues à la télé qui rejoignent la réalité. Cela va s'en dire mais nous n'avons pris aucune photos, ce n'est pas nécessaire et se serait du voyeurisme malsain. Nous allons ressortir le plus rapidement de cette zone qui n'a pour l'instant pas de place pour les touristes.. D'ailleurs 2 des hostels sur notre liste sont complètement détruits de l'intérieur et par chance nous en trouvons un troisième en parfait état. Nous mangerons sans quitter l'hostel et le lendemain partons vers le parc situé hors de la zone la plus critique.
Direction Molina dernière petite ville avant l'entrée du parc.. En mode campeur on achète tout se qu'il faut pour le repas du soir. Saucisse, pain, vin, café et eau, rien de bien faste mais plus que suffisant. Nous mangeons le midi dans la petite ville ma fois fort sympathique mais elle aussi encore fortement affectée par le séisme et prenons la route du parc. Précisément au kilomètre 24 comme d'ailleurs nous l'avait préciser notre infaillible et fiable guide la route se transforme en chemin de pierres et graviers. Pas de problème, la Pichincha en a vu d'autre et qui plus est, nous ne nous plaindrons pas de ce ralentissement vu le paysage incroyable qui s'offre à nous!! Des plaines, des collines et des falaises superbes avec régulièrement des ruisseaux aux eaux claires et limpides qui croisent notre chemin. Après une trentaine de kilomètres, une barrière bloque la route avec une centaine de signe indiquant qu'il y a un contrôle obligatoire. Je descends de ma moto et me rends vers le cabanons de police pour obtenir plus d'information. Et la... pas de chance! Le policier très aimable mais autoritaire (oui c'est possible) me dit que l'entrée au parc est absolument interdite car il y a eut des éboulements récents. Il rajoute que toute discussion à ce sujet est totalement inutile car il est responsable de la zone et ne veut aucun ennui. Pas de quoi nous démoraliser, le destin à su nous apporter beaucoup de positif, autant accepter de temps en temps du négatif. Nous rebroussons donc chemin quelque peu déçu et décidons de passer la nuit dans un camping magnifique (et complètement vide) qui se trouve à peine à 5 kilomètre de l'entrée du parc et le long d'une rivière. Aucune trace d'un responsable, il apparaitra bien à un moment et en attendant on ne va pas se priver d'un tel endroit.
Après une longue recherche et avoir changer quelque fois d'avis on s'installe au meilleur endroit. La rivière est à 5 mètres, un espace idéal pour la tente, une table et un endroit sécurisé et aménagé pour faire un feu. Impeccable! Nous faisons directement un petit feu et préparons un bon café. Il fait encore très chaud en cette fin d'après-midi et nous effectuerons toutes les activités possible et imaginable que l'enfant turbulent qui est en nous a envie de faire. Juste avant la tombée de la nuit nous prendrons le temps d'armer la tente et de ramener le plus de bois possible (au prix de quelques expéditions périlleuses de l'autre coté de la rivière)
Kawa time !!
Pour s'assurer une dose minimale en eau minérale pour le lendemain, nous sommes forcé d'entamer une bouteille de vin de 1,5 litres achetée à Molina. Nous faisons un feu grandiose et préparons les meilleurs hot-dogs enfumés de la région :) Soirée rustique très sympa.. Le lendemain (samedi) nous préparons le café et rangeons la tente et le campement ... Avant de quitter les lieux nous croisons deux vielles dames fort sympathiques qui nous feront payer 3 € par personne ( 2 000 pesos) pour le campement (très compétitif)..
Nous voila donc reparti... Nous parcourons sans problème le chemin de terre et arrivons à Molina pour un bon repas. Nous fixons comme objectif la ville de Temuco pour dimanche soir qui se trouve à 500 km et définitivement hors de la zone de dégât principale du séisme. Nous reprenons l'autoroute et c'est alors que la vitre de mon casque se transforme rapidement en piste d'atterrissage verticale pour tout les insectes de la régions. Il n'y aura aucun survivant, un véritable massacre ou presque! Je ressens un choc assez violent sur mon cou et quel ne fut pas ma surprise d'apercevoir une guêpe (et son dard) DANS mon casque!! Mon cœur s'arrête complètement et des sueurs froides remonte mon épine dorsale. Elle est extrêmement énervée et maintenue miraculeusement contre la vitre dans le coin supérieur de mon casque. Je m'arrête dès que possible et ouvre la visière immédiatement. OUF elle s'échappe sans faire de blessé. Je regarde Pat avec un regard de survivant et il n'a pas l'air content non plus. Une goute glisse le long de son front, il s'est fait piqué au bras par une des consoeures de mon ex-colocataire provisoire. Mais tout va bien, la peau d'un motard est comme sa veste.. en cuir :) Il me fait signe de continuer. Nous arrivons vers 18h à Chillan (à +- 300 km Temuco) et après une bonne pizza nous profitons d'une bonne nuit de sommeil bien méritée, une longue route nous attends le lendemain.
Dimanche! Le ptit dej dans le ventre et tout les préparatifs effectués nous voila à nouveau sur le bitume. Il fait nuageux et un peu froid mais la route est superbe. Des forêts denses de conifères qui semble s'étendre à l'infini entrecoupés de vastes étendues agricoles sont nos invités de la journée. Nous sommes en pleins territoire Mapuche, ethnie indigène présente avant l'arrivée des colons et d'ailleurs quasi entièrement annihilée par ceux-ci.. Nous ne referons pas l'histoire et apprécierons néanmoins ce lieux magique. Le midi nous nous arrêtons non loin d'une cascade impressionnante pour manger. Le soleil est de retour et il fait de nouveau relativement chaud. Nous espérons que notre meilleur allié " le réchauffement climatique" ne nous lâchera pas de si tôt :) Un bon ptit plat nous remontera l'énergie et nous voila reparti. Petit arrêt photo çà et là, un pont ferroviaire superbe, beaucoup d'autoroute et nous voilà à Temuco ou je vous écris ces quelques lignes qui clôturent cette semaine.