Semaine 19 ( 14 562 km - 15 864 km ) Argentine
Lundi 03-05-2010 - Dimanche 09-05-2010
N : Lundi 3 mai, je me lève, j'applique un peu de graisse de moteur sur les mains et astique patiemment mon casque et mes pompes.. la vie de non motard parait bien loin maintenant et à nouveau une belle route nous attends aujourd'hui. En effet nous continuons vers le nord et pour se faire devons emprunter la route des 7 lacs. Ça sonne plutôt pas mal ça s'est sur! Voila une semaine qui démarre sous les meilleurs auspices. Nous descendons et croisons nos amis motards argentin que nous avons rencontré la veille. Je ne vous détaillerai pas la conversation mais ça a beaucoup parlé moto! Super sympa les types!! Nous échangeons de précieux conseils et ils nous disent que sur la route la plus directe vers Mendoza (une de nos prochaines étapes) il y a des grottes incroyables a ne pas manquer. Ils nous disent aussi que 80 kilomètres ne sont pas pavés et sont quasi impraticable. Fort bien nous avons faillit passer par la :) Les grottes de Hans feront bien l'affaire lors de notre retour en Belgique.
Mais pour l'instant c'est la route des 7 lacs qui nous attends! Nous arnachons solidement le bardaf, saluons nos collègues motard et nous dirigeons vers la boulangerie pour emporter quelques croissants. La journée s'annonce plutôt belle avec très certainement de larges éclaircies. Au bout d'une vingtaine de kilomètres nous arrivons devant le premier lac "el lago espejo" ou lac miroir qui porte d'ailleurs bien son nom. Splendide!! Des montagnes hautes et une forêt sauvage en arrière plan pour améliorer le tout. L'endroit est similaire à la région des lacs du Chili mais au second coup d'œil vraiment différent. Sans hésitation nous nous arrêtons la pour le petit déjeuner.
Mais pour l'instant c'est la route des 7 lacs qui nous attends! Nous arnachons solidement le bardaf, saluons nos collègues motard et nous dirigeons vers la boulangerie pour emporter quelques croissants. La journée s'annonce plutôt belle avec très certainement de larges éclaircies. Au bout d'une vingtaine de kilomètres nous arrivons devant le premier lac "el lago espejo" ou lac miroir qui porte d'ailleurs bien son nom. Splendide!! Des montagnes hautes et une forêt sauvage en arrière plan pour améliorer le tout. L'endroit est similaire à la région des lacs du Chili mais au second coup d'œil vraiment différent. Sans hésitation nous nous arrêtons la pour le petit déjeuner.
Comme annoncer sur la carte, après une dizaine de kilomètres, la route se transforme en route de gravier/terre. Pas de problème car elle ne s’étend que sur 30 kilomètres et est en très bon état. C'est un véritable plaisir de rouler sur cette route! Une vitesse moindre nous permettra d'ailleurs de mieux apprécié le paysage qui nous entoure. La forêt est au couleur de l'automne et je ne connais pas assez de couleurs différente pour la décrire (et l´appareil photo encore moins!) Magnifique, des lacs, des rivières et une zone quasi intouchée par l'homme. Il est difficile de croire que quelques jours plus tôt nous étions dans une pampa désertique.
Nous roulons bien tranquillement et après une pause kawa le long d'une rivière superbe nous arrivons à nouveau sur le bitume. Direction San Martin de Los Andes petite ville située en contre bas. La route est impeccable et nous croisons une série de vallée aux couleurs incroyables. Le tout en descente constante et remplie de virage, je me risquerai à dire d'ailleurs que se fut une des plus belle route jamais empruntée. Un véritable plaisir!
Après une quarantaine de kilomètres de folie nous arrivons donc à San Martin de Los Andes. La ville est accolée à un lac et est vraiment charmante. Le soleil éclaire des allées d'arbres dont les feuilles s'étende sur les rues de la ville. Comme souvent en arrivant dans une ville, la bonne humeur aidant c'est la déconne. Voulant impressionner mon ptit frère je me tente a un démarrage sur les chapeaux de roues. Mais c'est une moto que je conduis et non une voiture! Grave erreur de jugement :) Je me retrouve en wheeling qui m'a parut duré une éternité. Heureusement je retombe vers l'avant et regarde Pat choqué. Lui bien sur se marre comme une baleine! Assez drôle mais a ne plus refaire.
Nous nous arrêtons dans une petit bar sympathique et commandons 2 bières et quelques empanadas dont une avec de la viande de cerfs (ou d'un lointain cousin de celui-ci sans doute) Nous repartons et nous dirigeons vers Junin de Los Andes à seulement une centaine de kilomètre de la. Assez vite c'est la Pampa qui recommence mais les étendues sont déjà plus vertes et moins arides. Nous avançons assez vite et arrivons en fin d´après-midi. Nous apercevrons sur le chemin au loin l'impressionnant volcan Lanin. Un petit passage à l'office du tourisme et c'est à nouveau grâce a leurs précieux conseil que nous trouvons un endroit sympa et bon marché. Nous croisons un vieil argentin plutôt sympa mais dont les paroles ne tarissent jamais! Petite vinasse et un bon plat de pâte cuisiné par Pat et nous allons dormir.
Volcan Lanin
Le lendemain nous décidons d'aller jusqu'à Neuquen, capitale de la province du même nom. Il est grand temps de mettre à jours le blog et nous espérons que dans cette grande ville nous aurons une connexion internet décente. 380 kilomètres nous sépare du lieu dit et c'est un nouveau record de distance qu'il faudra battre. Heureusement le temps n'est pas trop mauvais et le vent supportable. Qui plus est le camionneur qui sommeille encore en nous ne crains pas ce genre de distance. Nous partons donc de bon matin et nous dirigeons vers le Nord à nouveau. Après quelques averses passagères le temps reste stable et une légère brise nous emmène à vive allure. La pampa est plus dense et le ciel est somptueux. Gris parfois noir, avec de larges nuages de toute les formes aux allures parfois d'apocalypse. Dans cet étrange environnement nous passerons aussi les 15 000 kilomètres!!
Nous passons un bon nombre de collines et les lignes droites ne sont pas trop longues. Une fois de plus ce sont des terres sauvages qui semble s´étendre à l'infini qui rendent la virée des plus envoutante! Nous arrivons à Zapala une de ces entre-deux villes ou on ne s'éternise jamais et mangeons un snack rapide. Nous arrivons assez vite à Neuquen et je ne me rappelle absolument pas de la route. Rien à signaler sans doute! La ville est assez grande et les avenues plutôt jolie. Nous allons sur internet pour trouver un Hostel et nous y rendons rapidement. Un peu mort l’hôtel mais nous rencontrons un basque assez sympa. L'endroit sera idéal pour mettre à jours le blog. Nous avons manger à 6h30 à l'entrée de la ville pour avoir un maximum de temps à y consacrer. Se fut sans compter la lenteur du PC et la semaine extrêmement longue à mettre à jours pour Pat. Vers 2 heure du matin et seulement à la moitié nous décidons d'arrêter et de remettre au lendemain la lourde tâche.
Le lendemain donc nous sortons nos affaires de la chambre à l'heure du "check out" et continuons la mise en page. Je vais chercher quelques croissants et prépare un bon café pour le bon déroulement des opérations. Finalement tout est en ordre sur notre et site et pouvons partir. Il est déjà presque 16 heure et nous pouvons seulement atteindre une petite ville pétrolière à 150 kilomètres de Neuquen. Malgré un vent violent, nous arrivons assez vite à Catriel (la ville en question) qui sera vu son allure assez vite oublié. Nous faisons le tour de tous les Hotels de la ville et nous rendons vite compte qu'ils sont hors de prix. L'un des plus chers aura même l'audace de nous dire qu'on ne trouvera pas moins chers. Nous sélectionnons finalement le plus "compétitif" :) . Et Malgré une salle de bain de moins d' 1m carré et une énorme tache d'humidité sur le mur nous passerons une bonne nuit.
Jeudi! Toujours plus ambitieux mais surtout pour éviter une série de ville fantôme nous fixons comme objectif la ville de San Rafael. Situé à... roulement de tambour.... 480 km!
C'est énorme c'est sur mais il n'y a rien ou presque avant cette ville. D'après notre carte la journée va se diviser en 2 lignes droites. Une vers le Nord de 200 km et une vers le Nord-Ouest de 180 km. Le tout avec un tournant. Mais il en faudra plus pour nous démoraliser :) il fait super beau et il y a très peu de vent. Cool! Par contre plus de café!! Malheur! Nous en achetons un à la station à essence mais décidons de ne pas acheter leur café en poudre. Cette marque ne nous inspire pas du tout. Drogué peut être mais drogué exigeant. Et je préfère être en manque plutôt que de consommer de la mauvaise came.
Nous partons donc direction San Rafael. La ligne droite parait interminable et a chaque petite colline elle se prolonge.. La pampa (a mon avis 99% du territoire argentin) devient de moins en moins aride et est assez jolie par ici.
Après quelques pauses et 200 kilomètres nous arrivons au croisement. Mes bras sont figés! C'est avec beaucoup d'effort et une grande concentration que nous effectuons le tournant de la journée. C'est une réussite! Je refige mes bras en mode ligne droite et nous repartons. Un peu plus loin nous abreuvons nos bécanes et nous restaurons dans un établissement hors de prix. C'est reparti, le soleil est toujours présent et un ciel bleu nous accompagne jusqu'à la prochaine ville. Et comme d'habitude et cette fois ci sans raison géographique apparente le paysage change complètement. Nous sommes maintenant à 80 kilomètres de San Rafael et le désert laisse maintenant place à une région agricole. Beaucoup de vignes, des arbres fruitiers et des champs donnent à la région un côté fort sympathique.
La nuit tombe maintenant et la route est splendide!! Au loin l'obscurité fait ressortir les Andes, les arbres partiellement dénudés sont en allées rectilignes superbe.
Par contre prudence, les routes d'Argentine de jours c'est déjà dangereux mais alors de nuit c'est à éviter absolument! Mais bon après avoir croiser un cycliste en contre-sens transportant une bonbonne de gaz sans lumières je me dit qu'il y a pire :)
Nous arrivons donc après une heure de route à San Rafael dans un hostel fort bien situé. Que des Argentins! Un groupe de rock de Mar del Plata (ville balnéaire branchée), 3 filles de Buenos Aires ma fois fort mignonne et un argentin assez âgé qui semble avoir tout vécu. Ca promet! A peine le temps de s'accommoder qu'ils nous invitent à un Asado (BBQ Argentin) El Asador sera l'ainé de la bande et semble maitriser l'art de l'Asado comme personne. L'ambiance est bonne, l'alcool coule à flot et la faim commence à monter. Voir cette viande cuire lentement sous un tapis de braise impeccable est une véritable torture! Après une attente interminable finalement le repas est prêt. Délicieux, la réputation du pays n'est pas en danger :) Le ventre désormais pleins nous continuons à boire et un des rockeurs nous joue quelques tout bon morceaux de rock Argentin et folklore. Nous terminerons la soirée dans un bar plutôt cool et rentrerons au petit matin quelque peu éméchés.
El Asado !!
Le lendemain après un réveil difficile et tardif nous décidons de visiter la région. A une vingtaine de kilomètres de la ville s'étend une vallée réputée très jolie. Le soleil au zénith nous voila parti vers la campagne. Très belle route, petites bosses et un tas de tournant font du chemin vers la vallée une vrai partie de plaisir. La vallée est impressionnante et plutôt profonde, je n'ai jamais rien vu de similaire! Une rivière passe tranquillement au milieu et ses pentes escarpées force la route a faire d'innombrables détours des plus amusants. Nous roulons assez rapidement et arrivons à un barrage plutôt massif. Nous feront une pause et reviendrons vers San Rafael plutôt satisfait de cette virée. La soirée sera consacrée à quelques films et à la détente avec nos amis argentins.
Samedi! Départ pour la fameuse ville de Mendoza capitale du vin argentin. 200 kilomètres à faire, une broutille quoi :) De nouveau un peu de Pampa mais souvent entrecoupée de villes assez jolie et surtout en fond pour la journée les Andes enneigées et plus impressionnantes que jamais. Après bon nombre de vignes nous arrivons à Mendoza! Nous trouvons un hostel bien confort et bien gringo et allons manger un bon plat argentin. Petite chambre de 4 lits avec terrasse et salle de bain au prix d'un dortoir, Impeccable. Nous rencontrons deux norvégiennes dont une vraiment désagréable! Nous passerons une soirée sans grand éclats et allons dormir.
Dimanche, nous avons effectués beaucoup de kilomètres durant la semaine et cette journée sera officiellement déclarée journée poubelle! Nous effectuerons quand même le changement d'huile histoire de faire quelque chose. Et c'est la que survient un problème plutôt désagréable. La vis du réservoir d'huile sur la moto de Pat ne se ferme plus comme il faut. Et sa moto perds de l'huile. Il faut savoir que cette blessure peut constituer un danger mortel pour la moto. La fuite est très légère mais il faut régler ça d'urgence. Pas la peine de chercher un garagiste on est dimanche! Nous règlerons ça demain et terminerons la journée comme elle a commencer. Chill!
Mendoza (et un grand poseur)
Semaine 20 ( 15 864 km - 16 559 km ) Argentine
Lundi 10-05-2010 - Dimanche 16-05-2010
P: Lundi 10 mai 2010, un bon ptit dej et nous voilà parti pour le mécanicien le plus proche. Ma moto n´a pas trop perdu d´huile mais ma conscience ne sera pas tranquille tant que ma belle ne sera pas fixée. Heureusement à une dizaine de kilomètres à peine nous trouvons le mécano de moto. Il nous demande d´attendre 1 heure... Le soleil brille ce n´est donc pas un problème ! Nico part à la recherche de café et d´un journal local. Après une bonne heure le mécanicien nous ouvre les portes de son garage rempli de motos de toutes sortes. Je lui explique mon souci et sans perdre de temps il se met au boulot. Par la même occasion je lui demande si il peut faire un petit entretien général. Il me change mon filtre d´huile, resserre mon frein arrière et effectue un réglage ou deux. Je sort ma moto et c´est une nouvelle Fuego rugissant de bonheur !! Son bruit de moteur est à nouveau doux et constant. Quelle joie de la voir resplendir ! Nico passe à son tour pour un petit contrôle, notre mécano en chef lui règle les même détails que pour moi, mais ne pourra lui changer son filtre à huile ( le stock étant vide)...
Plus heureux que jamais, nous retournons vers l´hostal. Nous y faisons la rencontre de trois Anglais super sympa mais surtout extrêmement drôle. Et ce n´est pas notre début de conversation chaotique qui va entacher l´amour du rire qui nous habite. En effet, je rencontre d´abord deux des trois et après une très courte conversation je leur demande qu´elle équipe ils supportent en Angleterre. La réponse est négative... Il m´annonce Tottenham. Je leur rétorque que je suis moi aussi grand supporter d´une équipe anglaise suite à mon séjour de + ou - 2 ans en leur contrée. Mais que c´est l´équipe qu´il déteste le plus au monde !! Aie, pas de problèmes nous finiront pas en rigoler plus qu´autre choses. Durant la soirée nous continuerons à délirer sur tout et absolument rien et iront dormir de mauvaise heure.
Le lendemain, mardi, nous équipons les motos et partons en direction de Cordoba. Cela dit, étant donné la distance, nous ferons un arrêt ou deux avant. Notre objectif du jour sera San Luis.
Nous roulons à bon train et pouvons réellement ressentir que les motos vont plus que bien. Au loin, nous pouvons apercevoir l´incroyable Mont Aconcagua ( colosse de l´Amérique) culminant à 6 962 mètres. Plus tard nous passons devant une pompe à essence et hésitons un instant à faire le plein. La flemme ou autre raison stupide nous fera continuer. N´étant qu´à 150 km au compteur nous avons encore un peu de marge avant la suivante. Cela dit, au fur et à mesure que les kilomètres défilent, nous ne croisons aucune pompe. Je fais savoir à Nico, que j´ai vu un village au loin et que nous devrions allons jeter un œil. Nico moins optimiste me dit que si l´ endroit en question est dépourvu de pompe à essence nous aurons perdu de précieux kilomètres. Nous y allons tout de même et ne trouvons rien. Nous continuons la route de façon économique et espérons arriver à destination.
L´espagnol ?
Soudain Nico tombe en panne, étant déjà sur sa réserve il n´avancera plus d´un mètre. Après une discussion des plus brèves je continue en direction de la prochaine ville ( 27 km), ayant moins rouler que lui à Mendoza, mon réservoir n´est pas complètement vide. Je roule pendant encore une vingtaine de kilomètres et tombe à mon tour en panne. Chier... Je suis si près du but mais en même temps tellement loin. J´aperçois au loin, une sorte d´entreprise de déchet. Je me résous donc à pousser ma moto jusque là. Après 1 kilomètres, ma moto me semble plus lourde que jamais, j´ai super chaud et mes jambes aussi bien que mes bras sont en compote. Heureusement un chien décide de me soutenir en marchant avec moi, mais après un autre kilomètre il se rend à l´évidence que je suis un homme mort et qu´il ne pourra rien tirer de moi. Me voilà donc à nouveau seul et plus crever que jamais. En plus c´est Nico qui a l´eau... Après donc 3 km impossible, j´arrive a cette fameuse entreprise qui ne pourra point m´aider ! ARghhhh, je me résigne à continuer ... Et là, un voiture s´arrête et un gentil grand père accompagner de son fils et petit fils (qui avait clairement pitié de moi ) me demande se qu´il se passe. je leurs explique que je suis tombé en panne et que mon frère est lui quelques 23 km derrière. Gentiment, il me propose de rester là pendant qu´il va chercher de l´essence quelques 10 km plus loin. Me voilà sauvé !! Il revient 20 min plus tard avec 4 précieux litres que ma Fuego affonera avec plaisir.
Bon, direction la pompe maintenant. J´ai un frère à secourir. Je re rempli le bidon et part à toute allure vers Nico. J´aperçois au loin sa moto, mais aucun signe de lui à l´horizon ... Les loups ? Il n´y en a pas ... Bizarre ... Je me rapproche un peu et croise une voiture sur le bord de la route avec Nico dedans. Après 4 heures d´attente, il s´était fait prendre en stop avec tout son bardaf et avait courageusement laissé sa moto derrière lui. Heureusement j ai 4 litres d´essence à offrir. Le plein effectué et son bardaf remis en place nous pouvons tracer vers San Luis.
Nous nous arrêterons tout de même à la pompe pour le plein complet et y mangerons des empanadas bien méritée. Un petit saut sur internet afin de trouver un hostal convenable que nous trouvons rapidement. Notre dortoir est composé de 24 lits !!!! C´est énorme, on se serait cru dans un boot camp de l´armée. Je ne préfère pas m imaginer cet endroit en plein été complet.
Une bonne nuit plus que nécessaire après tous ces efforts et nous reprenons la route en ce mercredi.
Il fait super beau et l´ambiance est aux blagues et autres délires. Après un très bon repas, je propose à Nico de s´arrêter au bord de la route et de se faire une petite sieste au soleil pendant un petit quart d´heure. 1 h 30 plus tard, je me réveille en sursaut et me demande ce que je fous là. Je regarde Nico, il a la bouche ouverte et semble dormir ( cauchemarder ? ) a point fermer. Je lui jette une pierre et une fois sur pied avec les idées un peu plus clair, nous enfourchons les motos et repartons vers Villa Dolores. Une fois sur place, nous trouvons un ptit hostal de routard, mangeons un bon hamburger et nous endormons assez rapidement.
Jeudi, nous ne sommes plus trop loin de Cordoba, mais voulant y arriver vendredi nous ne ferons seulement qu´un faible 100 km.
Le soleil est au rendez vous et la journée s´annonce vraiment bien. Nous traversons plusieurs villages à une vitesse des plus enivrantes, entrecouper de tournants et autres joies de tout biker. Petite pause kawa au soleil et nous sommes déjà au pied des montagnes. La route est toujours aussi bonne. Reliefs, virages, belles lignes jaunes, tout pour nous rendre heureux !!
Soudain au loin, nous observons une petite échoppe. Je propose à Nico d´acheter un bon saucisson pain vin et de manger sur le sommet d´une petite montagne. Nous escaladons tant bien que mal cette dernière et trouvons un spot idéal pour le diner. Et là, à notre grande surprise ce sont pas moins de trois condors qui nous font face. Volant majestueusement au dessus de nos têtes. Nous n´en revenons pas ! Plus de 2 heures d´attente au Pérou pour en voir quelque un et ici, sans même le savoir c´est un réel meeting aérien qui s´offre à nous. Après une bonne heure d´enchantement et une chasse photographique de condors pour Nico, nous repartons sur cette route impeccable ! En partant un condor nous accompagnera encore quelques mètres ! Absolument exage !
Le col montagneux passé, un plateau s´étends sur une longue distance, très surprenant. Nous le parcourons à grande vitesse et entamons petit à petit la redescende. Et à peine 10 km plus loin, nous voilà déjà à l´entrée de Carlos Paz. L´hostal préalablement checker sur internet est fermé. Nous en trouvons un à un prix raisonnable et posons nos affaires pour la nuit. Notre activités du soir se résumera à manger un délicieux poulet griller. ( a la parilla ).
Le plateau
Vendredi, c´est le départ pour Cordoba, il fait pas très beau mais nous n´avons qu´un maigre 35 km à rouler. Cela devrait aller. A l´entrée de Cordoba nous avons droit à un énième contrôle de flics et entrons sur le ring. Le trafic est vraiment foireux mais rien de nouveau et rien de pire que Lima ou autre endroit de fous furieux motorisés.
Une fois au centre de Cordoba, ville connue pour ses jolies ( sublime ) filles et le fernet. Nous ferrons pas moins de 3 différents hostals tous complet avant de trouver le " Che Selguero " très bien situé et pas trop cher. L´ambiance semble être au beau fixe et les gérants de l´hostal sont super cools. Nous passerons la soirée avec 3 irlandais qui nous apprendront un jeu de boisson des plus délirants. Vers minuit, il est temps de prendre un taxi vers la soirée à laquelle un des gérants de l´hostal nous a inviter. Le taxi nous emmène hors de la ville et très vite nous faisons face à un garde. La soirée en question est en fait ( à notre grande tristesse) dans une sorte de cité bourgeoise hyper sécurisée... La soirée ne sera vraiment pas bonne et les gens n´ont pas l´air de s´amuser tant que ça malgré un château gonflable à l´extérieur et autres bars DJ etc.
C´est donc assez tôt que nous rentrons ( 3 h 00) et nous endormons comme deux matelots. Le lendemain, à ma grande surprise, je me fais servir un petit déjeuner à midi ?? Dingue ! J´adore déjà cet hostal ! Petit déjeuner sans limite d´heure. Inutile donc de jeter une de mes tongue dans la salle a manger à 10h02 pour affirmer une présence lointainement proche.
La journée du samedi, nous la passons avec Asaf et Tal. Deux israéliens super sympa et très drôle. Nous jouons au cartes, buvons beaucoup de café et ne feront pas grand choses d´autres. Le soir un film super marrant et c´est à peu prêt tout pour cette journée. Il faut dire le temps n´est vraiment pas de la partie ce week-end.
Dimanche sera à nouveau une bonne journée poubelle où entre jeux de cartes, films et autres délires dans la cours extérieur, il ne ce passera rien de olé olé. Cela dit, ce n´est pas plus mal car cette semaine mes cours d´espagnol commencent. Je compte en effet prendre une petite semaine de cours afin d´améliorer mes connaissances déjà plus ou moins correcte.
Semaine 21 ( 16 559km - 16 794 km ) Argentine
Lundi 17-05-2010 - Dimanche 23-05-2010
N : Lundi! Et très certainement l'occasion de redevenir un peu productif. Pas trop d'aventures cette semaine car nous allons rester à Cordoba. L'envie de reprendre la route se fait ressentir mais cette ville sera l'endroit idéal pour les cours d'Espagnol de Pat.
Il y a 3 ans j'avais vécu 2 mois ici et avais pris des cours dans une école fort sympathique. Le belge étant fidèle nous décidons de nous y rendre pour y inscrire Pat. Le staff n'a pas changé, toujours aussi sympa! Ils se souviennent très bien de moi d'ailleurs. Pat réserve un cours intensif de 10 heures de Mardi à Jeudi. Avec ses connaissances déjà acquises à Quito et durant le voyage se sera parfait.
Nous repartons donc vers la ville cette fois pour trouver un câble pour ma moto. En effet mon compteur de tour minutes ne fonctionne plus depuis sans doute 10 000 kilomètres et je dois remplacer le câble! Nous trouvons rapidement un magasin qui semble vendre absolument tous les accessoires possible et imaginable de moto. Par contre pour mon précieux câble ils n'ont que celui pour le compteur de vitesse. Je me décide à l'acheter car il semble identique a celui que je cherche.
Nous rentrons à l'hostel et bien entendu le câble ne fonctionne pas :) J'essaye 2-3 enroules et finalement me résigne et rejoint Pat , Tal et Asaf. C'est leur dernière soirée à l'hostel autant en profiter. Nous rigoleront encore autour de quelques parties de carte bien enfumées et ensuite feront nos adieux chaleureux. Super cool en tout cas ces israéliens! Le reste de la semaine suivra une certaine routine, Pat va à ses cours pendant que je m'occupe comme je peux. Vu le temps disponible je trouverai même l'usine qui fabrique les câbles de motos Suzuki! Je remplacerai ce foutu câble et ma moto sera à nouveau impeccable :) La carte touristique offerte par un policier sur la place principale deviendra très vite comme une carte de GTA. De plus en plus remplie d'indication utiles telle que les magasins de motos, les bars, les marchés, terrain de foot et bandes rivales à éviter.
Mais reparlons de l'hostel. Beaucoup de personnages! L'accent américain devenant par la même occasion totalement insupportable vu leur nombre.
Les propriétaires, 3 jeunes hyper sympa et le réceptionniste étant les plus cool. Très ouvert, toujours la pour rigoler ou pour aider, ils feront de cet hostel sans conteste le meilleur de notre voyage.
Il y a 3 ans j'avais vécu 2 mois ici et avais pris des cours dans une école fort sympathique. Le belge étant fidèle nous décidons de nous y rendre pour y inscrire Pat. Le staff n'a pas changé, toujours aussi sympa! Ils se souviennent très bien de moi d'ailleurs. Pat réserve un cours intensif de 10 heures de Mardi à Jeudi. Avec ses connaissances déjà acquises à Quito et durant le voyage se sera parfait.
Nous repartons donc vers la ville cette fois pour trouver un câble pour ma moto. En effet mon compteur de tour minutes ne fonctionne plus depuis sans doute 10 000 kilomètres et je dois remplacer le câble! Nous trouvons rapidement un magasin qui semble vendre absolument tous les accessoires possible et imaginable de moto. Par contre pour mon précieux câble ils n'ont que celui pour le compteur de vitesse. Je me décide à l'acheter car il semble identique a celui que je cherche.
Nous rentrons à l'hostel et bien entendu le câble ne fonctionne pas :) J'essaye 2-3 enroules et finalement me résigne et rejoint Pat , Tal et Asaf. C'est leur dernière soirée à l'hostel autant en profiter. Nous rigoleront encore autour de quelques parties de carte bien enfumées et ensuite feront nos adieux chaleureux. Super cool en tout cas ces israéliens! Le reste de la semaine suivra une certaine routine, Pat va à ses cours pendant que je m'occupe comme je peux. Vu le temps disponible je trouverai même l'usine qui fabrique les câbles de motos Suzuki! Je remplacerai ce foutu câble et ma moto sera à nouveau impeccable :) La carte touristique offerte par un policier sur la place principale deviendra très vite comme une carte de GTA. De plus en plus remplie d'indication utiles telle que les magasins de motos, les bars, les marchés, terrain de foot et bandes rivales à éviter.
Mais reparlons de l'hostel. Beaucoup de personnages! L'accent américain devenant par la même occasion totalement insupportable vu leur nombre.
Les propriétaires, 3 jeunes hyper sympa et le réceptionniste étant les plus cool. Très ouvert, toujours la pour rigoler ou pour aider, ils feront de cet hostel sans conteste le meilleur de notre voyage.
Pour la petite anecdote, il est très courant de donner des surnoms en Argentine (tout comme à Bruxelles d'ailleurs) et sans aller en profondeur nous auront un tas de surnom pour les gens de l'hostel. Affectueux ou pas :) .
Parmi eux, un Allemand sympa mais hyper Allemand qu'on surnommera "Reüber" et un Américain qui se la pète beaucoup trop qu'on surnommera "Knokke"...
Nous commençons aussi a faire nos recherches pour notre projet à Bruxelles. En effet il est bien beau de voyager mais tôt ou tard un retour à la réalité s'impose. Le voyage aidant à la réflexion et au découvertes insolites nous avons aboutis à une idée.
Au fur et a mesure du voyage l'envie c'est de plus en plus fait ressentir d'ouvrir un Snack d'Empanadas (spécialité sud américaine) à Bruxelles. Et depuis peu nous gardons les yeux bien ouvert pour tout se qui touche à ce sujet. J'ai discuté avec une chef pâtissière du quartier et elle me donnerai des contacts à Buenos Aires. A l'hostel, le samedi, une Argentine d'origine Slovène "Sofia" me promet qu'elle me donnera la meilleure recette d'empanadas. L'occasion de la revoir à Buenos Aires vu qu'elle habite là bas.
A part ces recherches cruciales, la suite de la semaine se passera sans soucis, nous sortirons en boite vendredi avec 2 américaines assez déjantée et reprendrons la route dimanche.
Nous saluons les proprios, Reüber, les américaines et les argentines. Une d'elle me prêtera d'ailleurs gentiment un foulard arabe ayant perdu ma précieuse écharpe durant la semaine. Ne collant pas trop à mon style de motard rebelle, je trouverai vite une nouvelle écharpe et le foulard terminera dans le fond de mon sac.
Direction Rosario, capitale du nationalisme Argentin avec le fameux "Monumento a la Bandera" (monument au drapeau) Mais vu la distance nous devons nous arrêter dans une de ces entre-deux villes sans grand intérêt. Se sera Villa Maria dans ce cas-ci. Il fait nuageux et fort venteux mais sec. Cela dit nous sommes fort content de reprendre la route. Nous croiserons des étendues agricoles absolument énormes tout le long du trajet. Après un passage venteux sur l'autoroute nous arriverons au lieu dit pour une bonne nuit de sommeil.
Semaine 22 ( 16 794 km - 18 104 km ) Argentine
Lundi 24-05-2010 - Vendredi 28-05-2010
P: Lundi 24 mai, petit tour à la pompe à essence ( lieu quotidien )et nous voila parti pour Rosario à un peu moins de 300 kilomètres. Il ne fait pas spécialement beau et la route est un peu monotone. Nous sommes désormais loin de ces paysages époustouflant croisés précédemment. Les alentours ressemblent d´ailleurs de plus en plus à notre chère royaume de Belgique. Cela dit, le simple fait de rouler vers l´inconnu sur nos montures enflammés nous colle un grand sourire tout au long de la journée. Nous arrivons vers 17h00 à Rosario capitale du nationalisme argentin comme la préalablement décrit Nico. Je rajouterai qu´il s´agit aussi ( dans un tout autre registre) de la ville de naissance du Che Guevara ainsi que d´un certain Lionel Messi.
Le trafic est assez dense et toujours aussi dangereux. Un petit arrêt le long de l´énorme fleuve "Parana " et nous reprenons les bécanes vers un cyber café afin de trouver un hostal bon marché. Nico en note trois et nous partons à leurs recherche. Le premier est complet, pas de bol, on passe au suivant. Complet également, décidément !! Le troisième est lui aussi full. On ne comprends pas trop pourquoi tous ces hostals sont complet jusqu´a ce que nous rappelons enfin que l´Argentine célèbre son bicentenaire. Deux cent ans depuis leur indépendance. Nous passons donc aux hôtels ... Et à notre grande déception un tout autre budget. Nous en faisons facile 10 TOUS complet.
Le trafic est assez dense et toujours aussi dangereux. Un petit arrêt le long de l´énorme fleuve "Parana " et nous reprenons les bécanes vers un cyber café afin de trouver un hostal bon marché. Nico en note trois et nous partons à leurs recherche. Le premier est complet, pas de bol, on passe au suivant. Complet également, décidément !! Le troisième est lui aussi full. On ne comprends pas trop pourquoi tous ces hostals sont complet jusqu´a ce que nous rappelons enfin que l´Argentine célèbre son bicentenaire. Deux cent ans depuis leur indépendance. Nous passons donc aux hôtels ... Et à notre grande déception un tout autre budget. Nous en faisons facile 10 TOUS complet.
Il est maintenant 20h et cela fait 3 heures que nous tournons en rond pour nous trouver un toit pour la nuit. Après 1 heure de plus et quelques passages douteux dans certains quartier des moins recommandable nous trouvons enfin un hotel avec une chambre de libre. Cela dit, l´hôtel en question ressemble plus à un hôpital désaffecte et les vitres de l´entrée sont brisées, c´est pas bon pour nos motos ça ...
Bon il va falloir continuer. Ça y est, on dirait qu´une opportunité s´offre à nous. Une chambre de libre mais pas de place pour les motos. Nous n´hésitons pas et ne tentons même pas de marchander. Nous posons nos affaires épuisés d´avoir rouler des heures dans cette ville dangereuse.et accrochons les motos avec nos deux cadenas de façon la plus sécurisée possible.
Nous mangeons un hamburger au coin et retournons dans notre chambre top confort afin de continuer l´écriture du blog.
Bon il va falloir continuer. Ça y est, on dirait qu´une opportunité s´offre à nous. Une chambre de libre mais pas de place pour les motos. Nous n´hésitons pas et ne tentons même pas de marchander. Nous posons nos affaires épuisés d´avoir rouler des heures dans cette ville dangereuse.et accrochons les motos avec nos deux cadenas de façon la plus sécurisée possible.
Nous mangeons un hamburger au coin et retournons dans notre chambre top confort afin de continuer l´écriture du blog.
Le lendemain matin, mardi, vers 9h00 le téléphone sonne, je m´efforce de l´atteindre et décroche tant bien que mal. C´est la réceptionniste qui me demande si on reste une nuit de plus, le check out étant dans la demi heure. Sans trop hésité je lui annonce la couleur. Grasse mat aujourd'hui nous resterons! En début d´après midi nous prenons les motos afin de visiter l´incontournable " Monumento a la Bandera". Impressionnant, l´édifice en question est énorme. Il représente très bien le nationalisme argentin. Plein de gens se sont rassemblés autour pour y fêter le bicentenaire. De la bonne musique, du maté ( boisson locale ) et beaucoup de drapeau argentin nous font vraiment ressentir que nous sommes bel et bien dans le berceau de l´Argentine. Plus tard dans la journée ce sera à nouveau le blog qui prendra une bonne partie de notre temps.
Mercredi nous reprenons la route en direction de Buenos Aires. Le paysage ressemble de plus en plus à la Flandre ( sans nos chères flamands). Beaucoup de champs, une belle autoroute et des odeurs de purin par ci par la. Nous roulons à bon train et le soleil est même de la partie. Vers 13 heure nous sommes déjà à Villa Maria. Nous stoppons à l´office de tourisme pour des infos sur les hostals de la ville. Nous avons le choix entre deux, mais d´abord il va falloir manger quelque chose. Étant proche du fleuve Rio Parana, Nico décide à nouveau de tenter du poisson. Pour ma part je n´arrive pas à me détacher de ces si bon steaks argentin. Ce sera donc un gros pavé de bonne bidoche pour ma part et un poisson de rivières délicieux dont le nom m´échappe pour Nico. Un véritable festin!
Après quoi nous nous rendons au premier hostal qui semble pas mal. Nous prenons quant même l´énergie d´aller voir le deuxième, qui à notre grande joie est équipé d´une belle chambre et surtout d´un beau jardin. Nous posons les affaires et allons directement dehors prendre un peu de soleil. Quelques bières plus tard, nous irons manger des empanadas et irons dormir.
Le lendemain, jeudi, nous prenons la décision de rester un jour de plus afin d´arrivée à Buenos Aires le vendredi. La journée ne sera guère passionnante. Quelques bières au soleil et autres activités peu fatigante. Nous prendrons même l´audace de retourner au resto de la vieille afin de dévorer un autre steak des plus succulent.
Vendredi, c´est le grand jour. Notre grande destination finale d´un voyage qui fut une expérience unique, des rencontres des plus insolites, des paysages à couper le souffle et un amour inconditionnel pour la moto. Bizarrement je ne me rends pas compte de l´achèvement accompli en ce vendredi. Un sentiment de fin se fait ressentir et une petite tristesse de se dire qu´il n´y aura plus de nouveau endroits à découvrir.
Cela dit, c´est Buenos Aires qui nous attends et ça c´est vraiment excellent. Ayant entendu tellement de belle choses au sujet de cette capitale argentine, je me hâte de la découvrir. Mais avant ça il va falloir être prudent car tout le monde sans exception nous ont dit que le trafic était infernal et dangereux. Nous partons donc vers midi après un bon petit déjeuner tardif. Nous avons 240 kilomètres devant nous. La route est assez banale, beaucoup de champs et autres fermes. Vers 16 heures nous faisons notre entrée dans l´agglomération de Buenos Aires. C´est un enfer de la route, nous passons de 3 bandes à 5 bandes d´autoroutes. Les gens roulent comme des fous et très vite ce sont 4 autres bandes qui s´ajoutent à notre ÉNORME autoroutes. ( 9 bandes de chaque coté ???? ) Une bonne heure plus tard nous accédons au centre qui est bondé de voiture, motos et bus tous plus nerveux les un que les autres. Heureusement nous avons déjà rencontrer ce genre de trafic et nous nous débrouillons pour rester en vie au moins jusqu´à l´obélisque emblématique de Buenos Aires. Quelques feux rouges plus tard nous apercevons au loin notre objectif ultime.
Nous y voila, nous avons atteint notre but, notre quête impossible est terminée. Un long voyage incroyable se termine. 18 104 kilomètres de pur plaisir, de situation hilarantes, de moments très difficile et de découvertes indescriptible. Et le fait de l´avoir fait en moto nous aura donné un sentiment de proximité unique avec tous les locaux, routes et différents climats rencontrés.
C´est d´ailleurs avec grande émotion que j´écrit ces dernières lignes de ce récit qui fut un réel plaisir à vous conter.
FIN
Le Voyage en chiffres :
- 21 458 kilomètres
- 1 000 kilomètres off road
- 429 pauses
- 213 cafés
- 143 plein d'essence
- 11 chutes
- 342 jurons
- 1372 " exages "
- 3 400 " mask "
- 122 steaks
- BCP de villes fantômes
- 2 océans
- 14 climats différents et 3 saisons
- quelques treks ( ok 1 trek a pied )
- 200 bouteilles de rouge et un nombre incalculable de bières
- 324 heures soit 19 440 minutes de musique sur les bécanes
- 722 salut de camionneurs
- 517 mouchettes exterminé sur la route dont 24 avalées
- 287 attaques de chiens
- 2 cols beaucoup trop haut pour nos motos ( 4 000 M et 5 000 M )
- 7 condors
- une crevaison, un clignoteur explosé, une visse ou trois en moins, beaucoup trop d' ampoule de phares etc ...
- BCP BCP BCP de blagues ...